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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

La fin, qui n’est jamais que le commencement…

Bon, il faut que je me calme. Je suis plus exalté qu’un ado au soir du premier rendez-vous galant. On aurait pu penser qu’après plus d’une vingtaine d’années à pratiquer ce métier, je saurais garder la tête froide même une fois arrivé ce moment tant attendu.

Je viens de mettre le point final à la première mouture complète de mon nouveau roman, rebaptisé Bizango depuis la semaine dernière, après avoir obtenu la bénédiction de Maximilien Laroche dont un essai aujourd’hui épuisé portait autrefois ce titre (les articles de Bizango: essai de mythologie haïtienne de Maxi ont désormais été intégrés dans un bouquin plus volumineux intitulé Mythologie haïtienne). De toute manière, mon ancien prof, mentor et ami ne pouvait rien me refuser, étant donné qu’il est, avec ma défunte tante Michelle, dédicataire de ce roman noir aux accents fantastiques.

Certes, en littérature, la fin n’est jamais que le commencement; restent à venir les relectures, les annotations par le comité éditorial, le travail de polissage et de peaufinage, la révision linguistique, et toutes les autres étapes du processus de production. Mais Hélène, mon éditrice à qui j’annonçais hier via Facebook l’imminence du dépôt initial, semblait laisser entendre qu’il était possible de lancer livre aussi tôt qu’en mai prochain — nouvelle réjouissante, s’il en est! — à condition bien sûr qu’on arrive à une mouture finale du texte dans les délais prescrits. «Ça ne me paraît pas poser de problème,» dirais-je en imitant François Pignon (Jacques Villeret) jouant au producteur belge, dans Le dîner de cons.

Mais ce qui m’enthousiasme le plus, pour le moment, c’est cet enivrant sentiment à nul pareil d’accomplissement… et la satisfaction de tenir parole en offrant dès demain à mon éditrice le cadeau d’anniversaire dont elle avait rêvé!

P.S.: Parmi les réactions suscitées par cette annonce, faite à quelques personnes de mon entourage, celle de l’impayable Lady I, ma pince-sans-rire de mère, reste la plus amusante: «Ton manuscrit compte 360 pages, tu dis? Tu aurais pu te forcer un peu: il n’en manquait que quarante pour faire un beau 400 pages!»

September 28th, 2010
Catégorie: Événements, Réflexions Catégorie: Aucune

2 commentaires à propos de “La fin, qui n’est jamais que le commencement…”

  1. Aline a écrit:

    Bravo Stan the Man!

    Vivement la publication de ton nouveau roman! Je le lirai en repensant à ces excellents moments passés à Québec – et ailleurs – en compagnie de la smala Péan, de Maximilien, Alix et les autres… il y a quelques années (si peu…).

    Bises à tous!

  2. Stanley Péan a écrit:

    Merci, très chère amie,

    J’ai bon espoir que le livre paraisse très, très vite…

    Je te tiendrai au courant.

    Stan

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