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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Bizango, mon plus récent roman

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Disponible en librairie depuis le 23 mars 2011 (un mois plus tard en France), Bizango marque mon retour au roman, genre que je n’avais pas pratiqué depuis… quinze ans, si on s’en tient à mes seules oeuvres en littérature générale (Zombi Blues a paru en 1996), douze ans si on compte mes fictions destinées aux adolescents (Le temps s’enfuit date de 1999). Je n’ai pas été absent de la scène pour autant; au cours de la dernière décennie, j’ai publié trois recueils de nouvelles (La nuit démasque, 2000; Le Cabinet du Docteur K, 2001; et Autochtones de la nuit, 2007), deux recueils de récits et chroniques (Taximan, 2004; et Jazzman, 2006). Mais c’est tout de même mon premier roman depuis belle lurette! En voici le prière d’insérer:
Dans les rues de Montréal, erre un homme doté de facultés extraordinaires qui s’apparentent à une malédiction. Une nuit, après être venu à la rescousse d’une prostituée haïtienne malmenée par le bras droit de son pimp, il se lie d’amitié avec cette jeune femme rebaptisée Gemme pour sa clientèle. Une inquiétante cavale s’ensuit. Non seulement être cet étrange et sa protégée sont poursuivis par les sbires lancés à leurs trousses par le redoutable gangster et proxénète Chill-O, mais ils essaient aussi d’échapper aux enquêteurs de la police. Mais qui est-il à la fin ? D’où vient-il ? S’agirait-il, comme le suggère Papy Bòkò, le vieux sage consulté par Gemme, d’un bizango, une de ces créatures issues du folklore haïtien capables de se dévêtir de leur peau humaine pour devenir autre chose ?

Né à Port-au-Prince, en Haïti, Stanley Péan a grandi au Québec. Il a publié une vingtaine d’ouvrages dont de nombreux romans pour les adolescents et il a été récompensé par plusieurs prix.
Vous comprendrez que j’aie eu envie de marquer le coup en faisant les choses en grande pompe! D’où le projet un peu fou d’offrir aux lecteurs en téléchargement gratuit sur ce blogue ou sur le site des Allusifs la chanson «Dolorès», qu’entonne le personnage principal à deux moments-clés du roman. Comme j’avais cité quelques vers de la chanson «Ma vie sans moi» de mon ami auteur-compositeur-interprète, poète, globe-trotter, photographe, chef cuisinier et grand épicurien devant l’Éternel Philippe Laloux, il m’a paru judicieux de lui demander d’interpréter mon texte mis en musique et orchestré par mon indispensable Anthony Rozankovic, qui a de son côté recruté notre brillantissime pote Benoît Charest pour nous prêter la magie de sa guitare. En mars dernier, comme le savent les fidèles de ce blogue, «Dolorès» a donc été enregistrée au Studio Pierre Marchand à Montréal. Les détails techniques vont comme suit:
DOLORÈS (LA CHANSON DU BIZANGO)
Paroles de Stanley Péan / Musique d’Anthony Rozankovic
Chant: Philippe Laloux
Guitare: Benoît Charest
Piano: Anthony Rozankovic
Basse: Grégoire Morency
Percussions: Evens Baptiste
Violons: Christian Prévost et Marie-Josée Arpin
Alto: Ligia Paquin
Violoncelle: Carla Antoun
Prise de son: Richard Bélanger, assisté de Pascal Shefteshy
Réalisation: Anthony Rozankovic, assisté de Richard Bélanger
Vous pouvez écouter la chanson sur demande ici ou encore la télécharger gratuitement. Pour simplement l’écouter, cliquez sur le bouton orange à gauche de la piste ci-dessous; pour la télécharger, cliquez plutôt sur la flèche descendante dans le menu de droite de l’interface de lecture SoundCloud.

Consulter aussi: Accueil médiatique chaleureux pour Bizango ; Lancement montréalais de Bizango (album souvenir)