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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Jour 1: Amsterdam-Groningen, on prend toujours un train…

Me revoici donc en sol européen, invité à participer au volet littéraire du Festival du Québec à Groningue. Mon avion s’est envolé de Trudeau hier soir et il a atterri à Schiphol avec un peu d’avance un peu après 7h00, heure locale. Le train à bord duquel je me trouve, cependant, avait quelques minutes de retard — mais comme il est fort heureusement équipé d’un réseau sans fil, j’ai pu en aviser mes hôtes. Autant profiter alors du paysage automnal qui défile de chaque côté du wagon, les villes et les villages, les gares et les parcs industriels, les ponts et les plaines qui se succèdent sous un ciel aussi gris que l’idée que je m’en faisais.

(Du coup, j’ai une pensée pour ce bon vieux Robert Lévesque, qui nous a offerts le printemps dernier un brillantissime ouvrage, Déraillements, manière de florilège d’essais-récits à thématique ferroviaire…)

Mon intervention au colloque portera notamment sur les liens entre le territoire et l’imaginaire, vaste thème s’il en est. Un thème d’ailleurs tout à fait pertinent en ce qui concerne mon oeuvre littéraire, hantée par le lieu de ma naissance que je n’ai pourtant guère connu. Il est des lieux qui nous habitent davantage qu’on ne les habite, et c’est assurément le cas d’Haïti en ce qui me concerne. Mais n’anticipons pas sur mon propos de demain…

Je n’ai jamais mis les pieds en Hollande, sinon lors de brèves périodes d’attente entre deux vols à l’aéroport. Je n’aurai guère l’occasion de voir du pays cette fois encore, puisque je reviendrai à Amsterdam demain soir pour reprendre l’avion vers Paris, où je dois participer à l’émission Jazz@FIP aux côtés de mon pote Luc Frelon et, surtout, prendre part aux célébrations du soixantième anniversaire de naissance de mon copain André Duchesne à La Coupole, qui promettent d’être joyeusement arrosées.

November 5th, 2011
Catégorie: Commentaires, Événements, Réflexions Catégorie: Aucune

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