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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Jour 1 (bis): Comme à Groningue et comme partout

«Nous vous attendions justement, monsieur Péan,» de m’annoncer en anglais la réceptionniste de l’Hôtel de Doelen après que je me sois identifié.

Au risque de me répéter, j’adore la vie d’hôtel, son protocole qui me rappelle les thrillers d’espionnage qui m’ont toujours fasciné depuis la plus tendre enfance. Sis au coeur de ce qui me semble être le centre-ville de Groningue, le respectable établissement porte admirablement son âge.

Qu’on ne se laisse pas leurrer par les commodités de l’ère moderne tels que l’ascenseur (l’un des murs de la cabine est joliment déguisé en bibliothèque) ou l’internet sans fil: l’hôtel a fêté son deux cent treizième anniversaire de fondation, cette année. Ses murs repeints, ses moquettes d’une belle fraîcheur, ses moulures ornementales, enfin tout le décor porte en lui la mémoire de deux siècles d’Histoire.

Ma chambre, «la petite paisible un peu en retrait, au premier étage», dixit mon hôtesse, ne manque pas de cachet; mais ce sont les dimensions de la salle de bains qui m’étonnent: elle occupe quasiment autant d’espace que l’espace séjour. Sous les jets d’eau chaude de la douche en plafonnier, je me suis lavé de la fatigue qui donnait l’impression de me coller à la peau comme un gangue.

Au téléphone, Jeanette den Toonder, la responsable de ma venue au Festival, m’annonce que j’ai quartier libre pour l’après-midi. Qu’à cela ne tienne; je suis dû pour un petit lunch et quelques courses, qui sont les prétextes parfaits pour explorer la ville.

November 5th, 2011
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