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…et parlant de Wolverine

Wolverine (Hugh Jackman), toutes griffes sorties

Mon pote Charles Imbeau, qui ces jours-ci arbore fièrement des rouflaquettes dignes de l’indomptable mutant canadien incarné au grand écran par Hugh Jackman (ou du Dr Zaïus de La planète des singes, c’est selon!), s’étonnait vendredi de ce que j’aie promis à Laura et Philippe de les emmener voir Wolverine au cinéma. Charlot considère les films de la série X-Men trop «intenses» pour ses gars. Chose promise, chose dûe, en tout cas: Patsy, les kids et moi sommes allés à la représentation d’hier après-midi dudit thriller de superhéros. Et alors que je m’étais préparé psychologiquement à être plutôt déçu par ce prequel à la fameuse trilogie, j’ai été agréablement surpris par ce long-métrage à la fois traditionnel et… on ne peut plus intense, pour reprendre le mot de Charles.

Ultra-violent et diablement efficace, ainsi que je m’y attendais, le film retrace les événements survenus longtemps avant ceux relatés dans les trois films précédents et dévoile le passé oublié de James Logan (alias Wolverine) et de son demi-frère Victor (alias Sabretooth), ainsi que les liens qui les unissent à l’infâme colonel William Stryker. À part les puristes, personne ne s’indignera des quelques incohérences entre ce qui nous avait été suggéré dans la série et ce qui est nous est présenté ici. Mon Philippe, pour sa part, a trouvé bien plus grave, bien plus frustrant de ne pas apercevoir sa préférée, la jeune Storm, alors que l’enfant qu’avait été le personnage campé par Halle Berri apparaissait bel et bien dans la bande annonce. Sans doute aura-t-on coupé cette scène au montage, ai-je dû expliquer à mon garçon à la mine renfrognée.

On est certes loin de la manière du cinéaste Bryan Singer, qui avait signé les deux premiers épisodes de la série. Le réalisateur Gavin Hood, que je ne connaissais ni d’Ève ni d’Adam (mais j’insiste sur la nuance entre cinéaste et réalisateur), ne possède manifestement pas la finesse ni le panache de l’auteur de The Usual Suspects et de Apt Pupil. Mais pour quiconque cherche un divertissement pas trop complexe (mais assez intense), un film d’action qu’on dirait expressément conçu pour un samedi après-midi avec des enfants aussi intenses, ce Wolverine fera parfaitement l’affaire. (Qui plus est, on a droit à une brève apparition-surprise d’un acteur et d’un personnage que je ne m’attendais décidément pas à revoir dans ce contexte…)

May 3rd, 2009
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