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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

C’est à trente ans…

Samedi dernier se tenait à Montréal l’assemblée générale annuelle de l’UNEQ qui, en plus de coïncider avec notre désormais traditionnel party de fin d’année, était jumelée avec le cocktail commémorant le 30e anniversaire de l’association. Pour marquer le coup, nous avions choisi de réunir nos membres dans une salle de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec, plutôt qu’au Centre Saint-Pierre, plus éloigné de la Maison des écrivains et surtout pas mal moins chic pour notre cocktail VIP. Après tout, l’occasion valait bien un p’tit spécial…

Après lecture par Pierre Lavoie d’un mot de Jacques Godbout, président-fondateur de l’UNEQ, retenu à Paris, j’ai pris la parole pour saluer l’inestimable héritage légué par Godbout et ses collègues des premières heures de l’Union à l’ensemble des écrivaines et écrivains de chez nous, qu’elles ou ils soient membres de l’Union. J’ai acquiescé à la plupart des préoccupations de mon lointain prédécesseur, notamment sur la nécessité de reconquérir l’espace qui revient de droit à la littérature et ses artisans dans l’Agora; je ne l’ai légèrement contredit que sur la question des rapports futurs entre livre, littérature et nouvelle technologie, sur lesquels je reviendrai ultérieurement.

Étant donné mon intention de mettre en ligne sur le site de l’UNEQ cette brève allocution, je me garderai de la reproduire intégralement ici et me bornerai à n’en citer que la conclusion : «Jean-Pierre Ferland prétendait que “C’est à trente ans que les femmes sont belles / Avant, elles sont jolies; après, ça dépend d’elles”. Il en va de même pour les sociétés de gens de lettres, les associations d’auteurs ou les unions telles que la nôtres. L’UNEQ a trente ans cette année et, ma foi, si je puis me permettre sans donner l’impression que le démon du midi pousse le quarantenaire que je suis à tenter de séduire la jeune femme en fleur qu’elle est encore, j’ose affirmer ici qu’elle est bien belle, notre union. Après… Après, ça dépendra de nous toutes et tous qui en faisons partie, qui lui garantissons déjà sa beauté son utilité et qui continueront de le faire tout simplement parce que nous croyons en elle. Et pour finir sur un message de solidarité, vous me permettrez d’emprunter cette formule à Sol : “si tous les poètes se donnaient la main, ils toucheraient des doigts d’auteur“.»

December 3rd, 2007
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

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