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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Adieu, l’Émile, je t’aimais bien..

emile

De chrysanthèmes en chrysanthèmes
Nos amitiés sont en partance
De chrysanthèmes en chrysanthèmes
La mort potence nos dulcinées

Je pense souvent à Brel, lorsque je prends part à des funérailles. Pour des raisons évidentes, le grand Jacques ayant si souvent abordé le thème de la mort dans ses chansons. J’ai pensé à lui hier en matinée, alors que parents et amis étaient assemblés au Complexe funéraire J. A. Larin de Salaberry-de-Valleyfield pour rendre hommage à mon oncle Émile Péan, le frère cadet de mon père, décédé le 30 octobre dernier.

Conformément à ce qui semble en voie de devenir une tradition chez nous, c’est à moi qu’est revenue la tache d’esquisser un portrait du disparu. Et comme promis à la famille et aux proches d’Émile, je mets en ligne ici le texte prononcé dans la chapelle du complexe.

De Ton Émile, on disait volontiers, avec humour, qu’il n’avait peur de rien. « Émile, se nèg ki pa pè anyen, » le taquinait-on à table, quand il se resservait d’une sauce particulièrement pimentée qui en effet ne lui inspirait pas le moindre émoi, bien au contraire. Je repense à ces repas du temps des fêtes (et parfois à d’autres moments de l’année) avec un brin de nostalgie bien légitime. C’étaient, je m’en rends compte aujourd’hui, des occasions exceptionnelles où l’aile jonquiéroise du clan Péan en entier se retrouvait sous le toit de mes parents…

(pour lire la suite…)

November 14th, 2016
Catégorie: Événements, Lectures, Nouvelles Catégorie: Aucune

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