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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Dimanche toute la semaine *

Tu m’as manqué comme la rosée aux fleurs
Tu m’as manqué, j’ai même versé quelques pleurs
Mais je te reviens comme la nuit
Je reviens chasser ton ennui
Si tu veux, on s’enferme dans un cocon
Loin de ce monde à la con
Le téléphone débranché
On ne sera là pour personne
Rien ne saura nous déranger
On ne sera là pour personne

Déjeuner au lit, croissants chauds
Serrés et allongés comme des espresso
On ne sera là pour personne
Et on ne verra plus personne
On aura pour seule rengaine
Dimanche toute la semaine, dimanche toute la semaine
Toute la semaine comme dimanche
Et si on a un peu de veine
Ce sera toute l’année
Ce sera toute l’année dimanche

Je t’ai manqué comme aux abeilles le miel
Je t’ai manqué, t’as même failli me rayer de ton ciel
Mais je te reviens comme le jour
Je reviens te faire l’amour
Si tu veux, on disparaît au Brésil
Dans la langueur de l’exil
Enivrés par mille parfums
On ne sera là pour personne
Au diable les importuns
On ne sera là pour personne

L’amour dans tes draps satinés
Faire l’amour toute la nuit, toute la matinée
On n’existera que l’un pour l’autre
On ne verra plus personne d’autre
On aura pour seule rengaine
Dimanche toute la semaine, dimanche toute la semaine
Toute la semaine comme dimanche
Et si on a un peu de veine
Ce sera toute l’année
Ce sera toute l’année dimanche

(*) Tiré du Cycle impérial
Paroles : Stanley Péan
Musique : Anthony Rozankovic
Interprète(s): Gabrielle Destroismaisons (demo)
Carlos Veiga (album en préparation)