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De préférence la nuit: une récompense, des remerciements

Animée par Michel Désautels, la cérémonie officielle de remise des Prix littéraires de l’Académie des lettres du Québec a eu lieu sur Zoom hier à l’heure de l’apéro, l’embargo a été levé quelques heures après ma bourse, accompagnée d’une œuvre de Cozic et d’une bouteille de Bernard Massard, m’ait été livrée à domicile en après-midi. Il m’est désormais permis de me réjouir à juste titre de l’attribution du Prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec à mon livre De préférence la nuit (Éditions du Boréal). Merci à nouveau aux membres du jury, à l’Académie. Félicitations aussi aux lauréates et lauréats dans les autres catégories — Suzie Bastien et Évelyne De la Chenelière (théâtre), mon vieux pote Jean-Marc Desgent (poésie) et ma bonne amie Élise Turcotte (roman) — ainsi qu’à tous les autres finalistes.

Ne pouvant être présent même virtuellement à la cérémonie, j’ai fait parvenir au comité organisateur de l’événement ce bref mot de remerciement en format mp3.

Aux distingués membres de l’Académie des lettres du Québec,
À mes confrères et consœurs en lice pour les quatre prix décernés aujourd’hui,
Aux internautes assemblés en mode strictement virtuel pour les tristes raisons que l’on sait,
À mon collègue romancier et animateur à Radio-Canada Michel Désautels,

J’aimerais dans un premier temps présenter mes excuses de ne pouvoir être des vôtres, étant pris comme tous les soirs de semaine à pareille heure par l’animation de mon émission quotidienne sur les ondes d’ICI Musique.

Je voudrais dans un deuxième temps remercier les membres du jury du Prix Victor-Barbeau d’avoir choisi de récompenser mon recueil De préférence la nuit. Tout le monde réuni à l’occasion de cette remise de prix sait pertinemment qu’écrire est une activité que l’on exerce en solitaire et pas du tout dans le but de ramasser des lauriers; mais tout le monde convient aussi du fait que la reconnaissance des pairs comporte une intense satisfaction.

J’aimerais aussi exprimer ma gratitude à l’égard de mon inestimable ami Robert Lévesque, le directeur de la collection « Liberté grande », qui a quelque sorte suscité l’écriture de ce recueil, qui y a cru peut-être plus encore que moi, qui en a encadré la laborieuse gestation avec patience, persévérance et rigueur, et avec qui je partage volontiers cet honneur. Merci également à la rédaction du magazine culturel L’Inconvénient qui a accueilli en ses pages quelques-uns des textes colligés ici, ainsi qu’à toute l’équipe de la maison Boréal qui a accompagné mon manuscrit dans les étapes décisives de sa métamorphose en un fort joli livre qui a su trouver des lecteurs.

Merci finalement à mon préfacier Gilles Archambault, un mentor qui est devenu au fil des ans un ami, ce que n’aurait certes jamais pu entrevoir ou même espérer l’adolescent jonquiérois dont l’intérêt pour le jazz a été stimulé par l’écoute de ses soliloques de fin de soirée.

January 22nd, 2021
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