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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Raz-de-marée

En comparaison aux images de destruction qui nous proviennent du Japon, nos petites turbulences sociales et locales paraissent bien insignifiantes. Je ne suis pas croyant, je ne peux comme le pathétique Jesus Freak de l’hôtel de ville de Saguenay recourir à la prière ou l’imposer aux autres. En cas de grand désarroi, je ne sais me tourner que vers la littérature, souvent source de frêle réconfort (comme l’an dernier au lendemain du séisme en Haïti). Et avec la compassion au coeur, je me rappelle quelques vers d’Edmond Rostand (dans sa pièce Chanteclerc, dont une autre tirade m’avait autrefois inspiré ma nouvelle «La nuit démasque»):

Quand on sait regarder et souffrir, on sait tout
Dans une mort d’insecte on voit tous les désastres
Un rond d’azur suffit pour voir passer les astres

March 12th, 2011
Catégorie: Événements, Lectures, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune

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