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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Jour 2: Groningue, sitôt arrivé…

Je passe à Groningue en coup de vent, je le déplore un peu. J’aurai tout de même eu le temps d’arpenter hier après-midi les rues du centre-ville à l’ombre de la fameuse tour Martini, le vieux gris (pour reprendre son surnom local) qui serait l’un des plus hauts clochers des Pays-Bas et qui s’élève juste en face de mon hôtel à vrai dire. En effet, j’ai fait une bonne promenade avant ma sieste de fin de journée puis j’ai repris la marche avec mes consoeurs québécoises Felicia Mihali et Marie-Célie Agnant, comme moi invitées à prendre un café en compagnie de notre hôtesse Jeannette den Toonder de l’université de Groningue.

Dans ces rues piétonnières qui m’ont rappelé celles de Bordeaux où j’ai erré en plein samedi après-midi en compagnie de Guillaume Vigneault au lendemain de mon quarantième anniversaire, j’ai été frappé hier par cette frénésie de la consommation, qui apparentent les Groningois à tous les autres occidentaux. Et même si je suis un incurable gadgeteux dépensier, je reste étonné du nombre d’agences de téléphonie mobile qui ont pignon sur rue dans ce centre-ville: aurait-on davantage besoin ici d’un cellulaire que d’une pharmacie? Heureusement, j’ai bien fini par trouver dans une sorte de supermarché les accessoires de toilette personnelle que je cherchais…

En soirée, Felicia, Marie-Célie et moi avons dîné dans un bistrot à un jet de pierre de notre hôtel, fréquenté essentiellement par des jeunes — le quart de la population de la ville étudie après tout à l’université. Rentré tôt, j’ai lu un peu, répondu à quelques courriels, clavardé brièvement avec Annie, attendu en pure perte que Laura ou Patsy me fasse signe sur MSN, tout en regardant en streaming les plus récents épisodes de Fringe et de Supernatural (ma dose hebdomadaire de fantastique télévisé). Et levé de grand matin, j’ai achevé le peaufinage la communications que je prononcerai tout à l’heure avant de casser la croûte avec les collègues et de reprendre le train pour Amsterdam où je passerai la nuit pour mieux m’envoler vers Paris demain. Maintenant, puisqu’il me reste quelques minutes avant la table ronde, voyons voir s’il n’y aurait pas dans le coin un musée ouvert…

November 6th, 2011
Catégorie: Commentaires, Événements Catégorie: Aucune

Un commentaire à propos de “Jour 2: Groningue, sitôt arrivé…”

  1. Raphaël Bédard-C a écrit:

    Je suis obligé de dire que j’ai été touché par la description de Groningen. J’ai eu la chance de connaître Jeanette den Toonder, ce qui fait que votre description m’a littéralement projeté dans mes souvenirs! Comme quoi, le monde est petit.

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