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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

20 janvier 2009

Bon, je me promets de retenir la date. Pour un tas de raisons, par ailleurs, à commencer par l’assermentation d’Obama, porteuse de tant d’espoirs. Je l’ai dit, je le répète, il ne faut pas s’illusionner sur sa capacité de régler tous les problèmes du monde d’un coup de baguette magique. C’est un politicien charismatique, pas un Messie. Mais, pour une fois, maintenant qu’on entre dans un nouveau siècle et un régime dont il est possible de croire qu’il nous réservera autre chose, ne soyons pas les éteignoirs du rêve.

Ce matin, je tenais des propos semblables en vidéoconférence avec des confrères et consoeurs de l’Union des écrivains égyptiens, alors que nous esquissions une entente d’échange et de coopération entre nos associations respectives. L’ouverture à l’Autre, la volonté de dialogue, la solidarité qui fait fi des divergences d’opinion, des différences de classe, de sexe, de race — tels sont les véritables vecteurs du changement que souhaitent les hommes et femmes de bonne volonté. Et en dehors de ces discussions internationales, cette rencontre rendue possible grâce aux nouvelles technologies de la communication m’a donné l’occasion de retrouver de côté-ci de l’Atlantique ma vieille chum Christiane Duchesne, qui faisait partie de la délégation de l’UNEQ, et avec qui j’ai dîné.

Après le dîner, j’ai répondu à l’invitation d’un autre vieux chum, Benoît Dutrizac, qui avait sollicité ma présence à son émission de radio pour discuter d’Obama et de ce qu’il représente, des rapports entre Noirs et Blancs à Montréal, de la controverse hors de proportion autour du Bye-Bye 2008 et de la réaction tout aussi excessive de Dan Philips de la Ligue des Noirs. Je ne crois pas que je me sois fait des amis cet après-midi, mais là n’était pas le but de l’exercice de toute manière.

January 20th, 2009
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

2 commentaires à propos de “20 janvier 2009”

  1. Serge Bruneau a écrit:

    Faut croire que je suis devenu un adepte de ton blogue.
    Sans vouloir te flatter, c’est assez rare de trouver un endroit où l’émotion et l’intelligence se voisinent avec tant d’aisance.
    Trêve de flagornerie…
    Je retiendrai moi aussi cette date parce que je suis, à ma façon, une sorte de nègre et que, comme le disait Léo, «quand on coupe un arbre, j’ai mal à la jambe».
    Je discute de cet Obama depuis des semaines et des mois avec mon vieux camarade Donald Cuccioletta qui se tue à me dire que j’en demande trop.
    Mais il sait que la négritude exige d’être réaliste et de demander l’impossible.
    Je retiendrai cette date et ce soir je lèverai mon verre à l’histoire qui se fait, à Obama et un peu à toi.
    Bonne fin de journée, Stanley.
    Serge B.

  2. Stanley Péan a écrit:

    Salut Serge,

    Faudra se taper un p’tit cinq à sept avec Donald un de ces quatre, histoire de parler d’exigence, de réalisme et de négritude.

    Stan

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