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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Tous pour un

Tandis que j’y suis: au Forum sur la littérature nationale du début novembre, un représentant des librairies Archambault était venu témoigner de la volonté de la chaîne appartenant à Quebecor de déployer davantage d’efforts pour la promotion des livres et des auteurs d’ici. C’est dans la foulée de cet engagement que Philippe Laperle, directeur commercial des magasins Archambault, a invité des représentants de l’UNEQ (nommément, Pierre Lavoie, Diane Lambin et moi-même) à une rencontre informelle et sympathique que j’évoquais il y a quelques jours. À l’ordre du jour de notre discussion, une seule question : quels moyens prendre pour augmenter la visibilité et le rayonnement de la littérature québécoise dans le réseau des librairies Archambault?

M. Laperle ne nous a pas caché que la crise permanente de l’industrie du disque n’était pas étrangère à la décision d’Archambault de revamper ses succursales pour accroître l’espace alloué au livre en général et au livre québécois plus spécifiquement. Et en dépit de mon parti pris pour les Librairies indépendantes du Québec qui est de notoriété publique (je suis après tout rédacteur en chef du bimestriel Le Libraire, organe officiel des LIQ), j’ai promis à M. Laperle le soutien de l’UNEQ dans la poursuite d’un objectif qui me tient à cœur : permettre à la littérature québécoise d’acquérir dans les faits son statut de littérature nationale. En somme, j’applaudirai toujours toute initiative en ce sens et c’est pourquoi je me suis même engagé à me rendre à Saint-Georges de Beauce en février pour assister à la réouverture officielle de la première succursale d’Archambault revampée.

December 3rd, 2007
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

2 commentaires à propos de “Tous pour un”

  1. Venise a écrit:

    Alors ça, j’aime beaucoup ! Rester centré sur l’objectif servir la littérature. Même si entre deux librairies, si j’ai le choix, je vais opter pour l’indépendante, je n’aborde pas pour autant les librairies comme des ennemies. Surtout, mais alors là surtout, quand leur désir est de mettre de l’avant notre littérature. J’applaudis !

  2. Stanley Péan a écrit:

    Et vous avez raison d’applaudir…

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