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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Sur le trottoir (bis)

Bon, le marathon d’entrevues radio pour commenter les dispositions du budget Flaherty concernant les arts, les lettres et les industries culturelles étant terminé (mais pas le séchage de ma lessive), je viens de jeter un coup d’oeil aux actualités sur le web. Que Michael Ignatieff ait choisi d’enterrer la coalition avec le NPD et le Bloc en appuyant à quelques broutilles près le budget conservateur n’étonnera personne, certes. Je suis plus surpris de lire, sous la signature de Daphné Cameron de La Presse, cet article sur les chroniqueurs pigistes du Journal de Montréal (ces «fournisseurs de service») au nombre desquels il faut compter l’ex-premier ministre Bernard Landry.

De tous ceux (la majorité) qui ont décidé de poursuivre leur collaboration au quotidien malgré le lock-out des syndiqués (apparemment, seuls Jacques Demers, Daniel Green et Martin Brodeur auraient fait l’autre choix), c’est sans doute Landry le plus inexcusable. De son propre aveu, l’ex-PM n’a-t-il pas voté autrefois une loi anti-scab? Honte à lui. Pendant ce temps à Québec, les trois formations politiques siégeant à l’Assemblée nationale — le PQ, le PLQ et même l’ADQ — ont fait savoir que leurs élus n’accorderaient aucune entrevue au Journal de Montréal ou au cyberjournal des employés en lock-out tant que le conflit de travail ne serait pas réglé. Double honte à l’ancien chef péquiste, qui ne peut tout de même pas évoquer comme d’autres pigistes ses obligations financières…

Pendant ce temps-là, depuis 14h00 cet après-midi, le cyberjournal Rue Frontenac, tenu par les employés en lock-out, est en ligne depuis quelques heures. Et ma foi, il a pas mal de gueule! Voyez par vous-mêmes…

January 28th, 2009
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