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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Petite journée? Allons donc…

Rentré de Québec hier, j’ai soupé avec mes amis Shoshanna Assedou et David Homel qui sont passés à la maison; David avait apporté du jarret d’agneau cuisiné par lui, Shoshanna des fromages et du pain et j’ai fait braiser des poivrons doux. On a mangé le tout sur des tagliatelles aux épinards, en dégustant deux bonnes bouteilles de rouge. Soirée tranquille somme toute, qui aurait pu déboucher sur une petite journée… mais non! Après l’enregistrement en duplex d’une entrevue pour l’émission La Librairie francophone, diffusée sur l’ensemble des radios publiques de la francophonie, je suis allé au dîner de Noël de l’exécutif du Mouvement pour les arts et les lettres, dîner auquel j’ai coupé court pour retourner aux studios de Radio-Canada pré-enregistrer une de mes émissions du temps des fêtes.

Quatre heures et quelques plus tard, malgré les séquelles de la tempête de neige qui rendent tout déplacement dans la ville extrêmement (excessivement et inutilement) complexe, j’ai fait un détour par les bureaux du Voir pour récupérer les disques que je dois commenter pour le journal. Me voilà donc chez moi, épuisé, affamé, toujours aussi mélancolique, à rédiger ces quelques lignes. Il neige toujours sur Montréal, on se croirait dans une énième adaptation du Christmas Carol de Dickens. La soirée est jeune, propice à la détente, au repos. L’ennui, c’est que j’ai ces papiers à écrire pour demain matin et une émission à préparer puisque mes patronnes d’Espace Musique m’ont recruté cet après-midi pour remplacer Sophie Durocher demain et vendredi à la barre de son émission sur la chanson francophone. Décidément, comme je l’écrivais il n’y a pas si longtemps, no rest for the wicked… (Mais je m’autorise tout de même le droit de visionner l’épisode de Boston Legal diffusé hier…)

Un mot tout de même sur cette campagne de lobby en vue de préserver la vocation de la bibliothèque Saint-Sulpice. On attend la décision de la ministre Christine Saint-Pierre, qui a été interpellée nommément par cette coalition à laquelle l’UNEQ s’est associée: va-t-elle ou non exercer ce droit de préemption prévu à la Loi sur les biens culturels et reprendre cet édifice, ainsi que de nombreuses voix du monde des lettres et de la culture la prient de faire? Bernard Descôteaux signait hier matin dans Le Devoir un éditorial éloquent qui résumait et cernait admirablement la situation et ses enjeux. Retenons notre souffle et restons vigilants. C’est un dossier à suivre…

December 19th, 2007
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

Un commentaire à propos de “Petite journée? Allons donc…”

  1. Venise a écrit:

    Je pense que votre nostalgie peut aussi porter un autre nom ; fatigue.

    Heureusement, vous allez arriver à Noël en même temps que nous.

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