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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Ô le beau soir de mai

Hier soir à la Grande Bibliothèque avait lieu la cérémonie de remise du Prix Émile-Nelligan, décerné depuis 1979 par la Fondation Émile-Nelligan à un poète francophone d’ici âgé de moins de 35 ans pour un recueil publié au cours de l’année. Le jury a retenu les trois finalistes suivants: Charles Dionne pour D’espoir de mourir maigre (La Tournure), Étienne Lalonde pour Vivier, Claude (Les Herbes rouges) et Michaël Trahan pour Noeud coulant (Le Quartanier), qui tour à tour ont été invités à lire des extraits de leur oeuvre respective. Incidemment, c’est Michael Trahan qui s’est vu remettre par Michel Dallaire, président de la fondation Émile-Nelligan, le prix qui s’accompagne d’une médaille de bronze à l’effigie de Nelligan et d’une substantielle bourse en argent sonnant.

À la demande de Guy Berthiaume, pdg de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, retenu ailleurs par d’autres obligations, j’ai pris la parole à titre de membre du conseil d’administration de BAnQ pour souhaiter la bienvenue aux personnes rassemblées pour cette cérémonie qui coïncidait avec le trente-cinquième anniversaire du Prix et le neuvième de l’inauguration de la Grande Bibliothèque.

On peut lire ici les propos que j’ai tenue en guise de mot d’introduction à la soirée:

Au nom du conseil d’administration de Bibliothèque et Archives nationales du Québec, bienvenue à la Grande Bibliothèque. Bienvenue chez vous.

Ô le beau soir de mai, dirai-je pour paraphraser à Nelligan, poète essentiel à l’âme tourmentée et au destin tragique, âme et destin abusivement donnés comme emblématiques de tous les poètes.

Ô le beau soir de mai, un soir idéal pour se parler des vraies affaires.

C’est dans l’air du temps, l’air de notre temps, après tout.

[…pour la suite…]

 

May 6th, 2014
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