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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Loin, loin de la ville

C’est Nando Michaud, mon compagnon des quatre cent coups d’antan, qui m’avait présenté Monique Proulx à la fin des années 80, lors d’un salon du livre à Québec ou à Montréal, je ne suis plus sûr. Nos chemins n’ont cessé de se croiser par la suite — à l’occasion de diverses manifestations littéraires ici ou au Mans, à Paris — et j’ai toujours éprouvé le même plaisir à la côtoyer et à la fréquenter, elle que j’estime parmi les romancìères et romanciers les plus importants de la littérature québécoise. Hier, nous étions quelques unes et quelques uns réunis autour de Monique, à l’étage de la maison Smith sur le Mont-Royal pour lui rendre hommage et fêter avec elle la parution de son nouveau roman, Champagne, aux éditions du Boréal — manière de célébration littéraire du terroir et de la vie en dehors de la ville que j’ai bien hâte de lire. (On nous a rappelé notamment qu’à l’époque médiévale, le mot champagne désignait le territoire qui est situé hors de l’espace urbain.)

Après le lancement, je suis rentré presque sagement avec David Homel chez lui, pour partager un plat de côtes de boeuf (bio! mon pote n’a cessé d’insisté) mijotées sur un lit de pâtes au blé entier et deux bonnes bouteilles de rouge, au son du blues de Solomon Burke. Et David de faire l’éloge, fort mérité, de ce petit producteur/éleveur chez qui il s’approvisionne en viande de toute première qualité, quelque part en Estrie, loin, loin de la ville. Comme quoi une thématique très précise dominait la soirée…

March 12th, 2008
Catégorie: Commentaires, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune

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