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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Le grand jour

Levé étonnamment tôt, pour répondre aux courriels et autres messages électroniques reçu via Facebook. Ma parole, c’est addictif, ce truc-là! Après la longue journée passé en réunion avec mes collègues du conseil d’administration de l’UNEQ, je me suis offert une petite soirée tranquille à la maison en compagnie de mon soul brother David Homel, qui voulait un compte-rendu exhaustif du week-end saguenéen. En savourant les tranches d’agneau grillé que je nous avais préparées, David et moi avons discuté du salon du livre et général, de l’hommage qui m’y a été rendu en particulier au son d’un vieux Ben Webster et du récent album de Slim Williams. J’en ai profité pour le remercier de sa lettre, l’une des douze qui m’a été offerte dans un superbe coffret fait main en fin de cérémonie de samedi, un témoignage touchant sur notre amitié et sur cette facette de moi à laquelle si peu de gens s’arrêtent ou s’attachent, mon fonds de tristesse. David connaît, lui, grand amateur de blues qu’il est. Je pense à ce vers d’une chanson de Murat: «j’ai un chagrin plus fort qu’une armée…»

Mais le chagrin, on en parlera plus tard. Vivement les préparatifs pour ce grand jour, annoncé hier à l’émission Désautels par Marie-Christine Trottier à qui j’avais d’ailleurs accordé une entrevue sur l’heure du dîner. («Comme ça, vous avez passé une nuit blanche avec Stanley Péan, lui dont le teint est d’un si charmant chocolat?» de lancer Michel Désautels, coquin, à sa chroniqueuse au moment d’aborder la sortie de mon recueil avec elle.) Je me réjouis que Trottier ait souligné la cohérence du recueil et salué le travail exemplaire de ma «tendre forcenée» Geneviève Thibault, directrice littéraire.

Compte à rebours amorcé, donc: dans moins de dix heures, mon premier lancement depuis celui de Cette étrangeté coutumière, livre charnière et pourtant si peu connu, paru chez J’ai vu en 2001.

Tandis qu’on peut encore la réentendre en ligne, voici l’émission Désautels du 2 octobre 2007; l’échange entre Marie-Christine et Michel à mon sujet débute aux alentours de 33 minutes 30 secondes.

October 3rd, 2007
Catégorie: Commentaires, Événements, Réflexions Catégorie: Aucune

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