Le 24e Festi Jazz international de Rimouski: ouf!
Ce n’est pas autant un ouf! de soulagement qu’un ouf! pour reprendre mon souffle, après un week-end aussi riche en émois musicaux. Évidemment, après l’ébouissement, voire l’extase provoquée par le concert de Yaron Herman samedi soir, il y avait le danger que la suite ait l’air d’un anticlimax. Et c’est vrai qu’aussi spectaculaire qu’ait pu être par moments la prestation des virtuoses de The Bad Plus dimanche soir (surtout la relecture de Tom Sawyer de Rush au rappel), elle n’a pas su éclipser dans ma mémoire et mes préférences le moment de grâce que nous a offerts Herman la veille.
Invités de la dernière de mes «Nuits du Président», le saxophoniste Joel Miller et ses comparses (Fraser Hollins à la contrebasse, Éric Saint-Laurent à la guitare et Greg Ritchie à la batterie) m’ont assez bizarrement semblé plus intéressants, plus dynamiques et surtout plus proche du pouls du public assemblé au Rhino pour les entendre que les trois mousquetaires des Bad Plus. Après un premier set consacré essentiellement à des compositions de Miller, le quartet a invité les musiciens présents à venir se joindre à eux en mode jam-session, et l’excellente Lorraine Desmarais ne s’est pas fait prier pour ajouter sa voix au groupe (sur une relectures musclée de Footsteps, notamment). Une autre pianiste de la région rimouskoise, un batteur du coin et deux chanteuses se sont succédés aux côtés de Miller et de ses troupiers, mais je m’étais réservé le privilège de clore (vers 2h00 du matin) avec mon interprétation de Round Midnight, chantée en anglais et en créole. Ma manière «présidentielle» de mettre un terme à cette extraordinaire édition du Festi Jazz international de Rimouski. Vivement l’an prochain…
P.S.: Le premier écho dans la presse locale: «Le Festi Jazz atteint la rentabilité… partout»
September 7th, 2009Catégorie: Nouvelles Catégorie: Aucune
