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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

La vie d’hôtel et quelques réminiscences…

Ma chambre au 18e étage du Fairmont de Winnipeg.

Ma chambre au 18e étage du Fairmont de Winnipeg.

J’adore la vie d’hôtel. Comme je le confiais à mon collègue Jean-François Nadeau, ce doit être une séquelle de la forte impression que me faisaient, gamin, ces scènes où James Bond débarquait dans les hôtels les plus chics des destinations exotiques où les Services secrets britanniques le dépêchaient en mission. «Votre chambre habituelle est prête, Commander Bond…

     — Merci. Pourriez-vous y faire monter du champagne bien frais, Dom Perignon 1957.
     — Tout de suite.»

Nous avons atterri hier à Winnipeg, d’où parviendra aux auditeurs de tout le Canada l’édition de demain du magazine littéraire Vous m’en lirez tant. Je n’ai pour l’instant presque vu la ville; il faisait plutôt froid hier soir, alors quelques membres de l’équipe — le réalisateur Claude Godin, son assistante Thérèse Lauzon, la recherchiste Elsa Pépin, Chrystine Brouillet, mon pote Nadeau — et moi ne nous sommes pas trop éloignés de l’hôtel pour le souper, il y avait ce petit resto fort sympa à deux pas du Fairmont.

À cause d’un problème d’allocation de chambres, nous avons tous été surclassés à notre arrivée et transférés aux étages plus luxueux de cet établissement déjà chic. Aucun de nous ne s’en plaindra. Et tandis que les plus courageux sont allés braver le froid pour déambuler dans les rues du «French Quarter» sur les traces du spectre de Gabrielle Roy, je suis revenu potasser mes notes sur Marina, le thriller fantastique de Carlos Ruiz Zafón que j’ai choisi de commenter, qui entraîne le lecteur dans les sombres venelles de Barcelone, ville natale de ma cousine Joëlle. Je ne connaissais Zafón que de nom, mais j’avoue avoir été impressionné par son roman, par le souffle qui s’y déploie, par son imagination et son lyrisme.

De mon côté, il me faudrait bien faire le bilan du travail des dernières semaines sur mon propre bouquin, Bizango, qui paraîtra dans deux mois environ… et de mes autres projets d’écriture de chanson et de scénario. Pour l’instant, au son d’une playlist parfaitement adaptée à ce spleen qui me quitte rarement («That Old Song» par Ray Parker Jr succède à «River Man» par Nick Drake et «Stop» par Lizz Wright), il faudrait terminer la préparation de ma chronique…

January 29th, 2011
Catégorie: Commentaires, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune

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