La Bibliothèque Saint-Sulpice… (suite)
Hier, Pierre Lavoie (directeur général de l’UNEQ), ma collègue Diane Lambin du conseil d’administration et moi-même avons dîné avec le directeur commercial des librairies Archambault et sa principale libraire pour discuter de ce que la chaîne pourrait faire de plus pour promouvoir dans ses succursales la littérature d’ici. (Un échange fort agréable sur lequel je reviendrai, promis.) Inévitablement, la conversation a dérivé vers le sort de la Bibliothèque Saint-Sulpice, dont on a appris l’autre jour que des intérêts privés s’en porteraient acquéreurs pour en faire une librairie.
Si personnellement je m’étais dans un premier temps réjoui qu’on conserve une vocation livresque à l’immeuble, mes discussions avec d’autres intervenants du milieu littéraire m’incitent à me raviser. Haut lieu culturel du Montréal francophone des débuts du siècle dernier, le bâtiment qui abritait jusqu’à tout récemment la Bibliothèque nationale du Québec ne devrait-elle pas demeurer une propriété publique? La question mérite d’être posée. D’autant plus qu’une nouvelle vocation commerciale n’irait-elle à l’encontre des responsabilités publiques de cet immeuble patrimonial?
C’est pour cette raison que j’ai accepté de cosigner avec une poignée d’acteurs du milieu culturel montréalais une lettre ouverte faisant part de nos inquiétudes à ce sujet. C’est bien évidemment un dossier à suivre…
November 29th, 2007Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune
