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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Comme dans un roman de Paul Auster

Étrange mais agréable soirée hier, qui a débuté au lancement fort réussi d’ailleurs du nouvel album, tout aussi réussi, de la belle Catherine Major, Rose Sang. Après avoir bavardé radio et boulot avec ma collègue Monique Giroux, la «marraine spirituelle» de Catherine, je suis tombé complètement par hasard sur Louise, une vieille amie de Jonquière que je n’avais pas croisée depuis ma foi… un quart de siècle? Disons, depuis l’époque de l’université. (Ça ne nous rajeunit pas! La belle Louise jouait le rôle de Mary, dans mon adaptation pour la scène d’un épisode de The Twilight Zone signé Richard Matheson, «A World of His Own», que nous avions montée alors que nous étions au Cégep.) Et comble de la fortuité, toujours à la même Galerie Gora, moins de dix minutes plus tard, j’aperçois dans la foule Julie, une autre amie de plus longue date (la Polyvalente de Jonquière, il y a plus d’un quart de siècle), que je n’avais pas vue depuis encore plus longtemps que Louise… et qui comme Louise, qu’elle accompagnait au lancement, s’est étonnée de ce que je l’aie reconnue du premier coup d’oeil. Et autre insolite hasard, Julie habite à deux coins de rues de chez moi — et pourtant nous ne nous sommes jamais croisés ni à l’épicerie ni au dépanneur du coin!

Le plaisir des retrouvailles et de l’évocation des souvenirs d’autrefois s’est prolongé autour d’une table de bistro, avec leur amie Paule, la compagne de Daniel Major (père de Catherine) et d’une vingtaine de personnes de l’entourage de la chanteuse. Et pendant le souper, je reçois un coup de fil des États-Unis: ce bon vieux Richard qui, ces dernières années, n’avait jamais cessé de se demander que devenait la charmante Louise! Décidément, non seulement le monde est petit, comme le veut la sagesse populaire, mais nos vies semblent scénarisées par Paul Auster, rien de moins… 

January 30th, 2008
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

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