Jour 1 (la suite): Swansea, me voici…
À bord du train Cardiff-Swansea, je regarde défiler les maisons des petites communautés que je traverse, les champs, plaines, collines, vallées et forêts d’un paysage pas dissimilaire à celui de certaines régions du Québec. Je suis presque déçu de n’avoir pas eu le temps de visiter Cardiff, de marcher surles lieux de tournage de certains épisodes mémorables de Doctor Who ou de Torchwood, mais ceci n’est pas un voyage d’agrément. Je n’ai pas la moindre idée du temps qu’il faudra mettre encore avant d’arriver à destination. J’ai surtout le goût de prendre une douche, de m’étendre un moment avant d’aller rejoindre la faune d’universitaire réunis au 51e Colloque annuel de la Society for French Studies de Swansea. Je me doute bien que ce fantasme sera difficile à concrétiser.
Tant pis, à Rome, on fait comme les romains… et au pays de Galles, comme les Gallois! Je n’aurai qu’à être sage et me coucher tout de suite tôt ce soir, c’est-à-dire tout de suite après avoir fini la révision de ma conférence de mercredi matin. Ce ne devrait pas être trop difficile — dans le sens où je m’attends à un campus universitaire plutôt tranquille et avare en distractions en ce début juillet.
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Une heure trente plus tard, après avoir pris possession de ma chambre au huitième du pavillon Penmaen et être brièvement passé saluer mes hôtes… Je m’autorise cette pause bien méritée après toutes ces heures de voyagement, le temps de retranscrire et compléter ce billet amorcé dans le train, au son du cri des mouettes. How inspiring! La bonne nouvelle, c’est que ce campus universitaire donne sur une baie vaste et magnifique, affublée du même nom que cette ville galloise qui, au contraire de ce que je croyais, se prononce swann-zy. À bord du taxi tout à l’heure, alors que je trouvais justement au centre-ville de Swansea des ressemblances avec celui de Moncton (où j’avais séjourné en compagnie de Louis Hamelin, Gil Courtemanche, Patrick Chamoiseau et Myriam Cyr au Festival Northrop Frye il y a quatre ans), j’ai aperçu le siège social d’une firme appelée Halifax. Il n’y a pas de hasard, paraît-il, juste des coïncidences dont le sens nous échappe la plupart du temps…
July 5th, 2010Catégorie: Commentaires, Événements Catégorie: Aucune
