Pause-réconfort (3)
Dans le même esprit que précédemment, convaincu que la poésie peut parfois faire office de baume pour nos plaies profondes, ces quelques vers de «Front haut», poème du jacmélien Roussan Camille [1912-1961], dédié à son ami Stephen Alexis (le père de Jacques Stephen Alexis):
January 20th, 2010Mais, la boue des champs de bataille
et les sillons
des plantations
sont gonflés de mes douleurs fécondes.
Au bout de l’avenir,
j’ai des étoiles à cueillir,
Ah ! tremble, vieux monde magnifique et triste,
car voici le temps de ma récolte d’étoiles.
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