Passé minuit à Trois-Rivières
Drôle de journée que celle d’hier, qui s’est terminée dans un petit snack libanais du boulevard des Forges, devant une assiette de shish-taouk. Après la table ronde du Prix littéraire des collégiens à la librairie Clément-Morin, j’ai donné une dernière entrevue téléphonique à la Presse canadienne, en réaction au budget déposé cet après-midi par le gouvernement Charest. La réaction du Mouvement pour les arts et les lettres, dont je suis demeuré porte-parole, ayant été relayée sur divers tribunes, je ne vois pas l’utilité de la répéter ici; qu’il vous suffise de consulter le communiqué que mes collègues et moi avons émis en fin de journée, tout de suite après notre téléconférence sur la question.
Au terme de ma conversation avec le journaliste qui m’avait rejoint dans ma chambre au Manoir de Blois, malgré la faim qui me tenaillait, j’ai un peu trop traîné devant l’écran, à clavarder avec copains et copines… si bien que je suis sorti bien trop tard pour trouver au centre-ville trifluvien la table sympathique où casser la croûte et peut-être siroter un petit pinard. Je n’ai que moi à blâmer, je sais.
De retour à l’auberge rue Bonaventure — une maison quasi bicentenaire convertie en gîte depuis des années –, je prends le temps de décompresser en répondant aux courriels qui s’amoncellent dans mes divers casiers virtuels. La chambre est charmante, bien plus chaleureuse que celles des établissements sans personnalité où trop souvent on loge les écrivains sur la route. J’ai déjà écrit ici mon faible pour la vie d’hôtel, je n’insisterai donc pas. Je me bornerai rappeler l’habitude coquette que j’ai prise de photographier ces lieux où je ne fais que passer. (Toutes les images de l’intérieur de la maison ont été prises avec mon Blackberry, la grande vue extérieure vient d’un site touristique.)
Il est passé minuit à Trois-Rivières, que j’ai bien connu jadis, du temps où ma première blonde (une fille de Nicolet) et moi faisions systématiquement escale ici pour aller dans sa famille. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont Laviolette depuis. Sur ce, dodo.
March 18th, 2011Catégorie: Commentaires, Événements, Lectures Catégorie: Aucune
