stanleypean.com


Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

On prend toujours un train…

Rien à voir avec l’émission de Josélito Michaud que je ne fréquente de toute manière pas. Cette réminiscence d’une chanson de Gilbert Bécaud, que j’idolâtrais gamin, renvoie plutôt à Déraillements (Boréal, coll. «Papiers collés»), le plus récent recueil d’essais de l’éminent Robert Lévesque, que je déguste avec parcimonie depuis le week-end dernier et dont Louis Cornellier rend compte dans les pages du Devoir de ce matin. L’auteur m’en ayant lui-même offert un exemplaire dédicacé jeudi matin, quand nous nous sommes croisés au studio 24 pour l’enregistrement de Vous m’en lirez tant (en plus de m’avoir dédié l’un des textes, celui sur Fats Waller), j’ai refilé à Maximilien cet après-midi l’exemplaire de courtoisie que m’avait précédemment expédié l’éditeur. Je sais que Maxi saura apprécier autant les savoureuses anecdotes ferroviaires sur les figures qui traversent le livre comme autant de trains dans la nuit, que l’écriture élégante et l’érudition encyclopédique de Lévesque.

Oh, tandis que j’aborde le sujet, rappelons que Chantal Guy avait publié dans La Presse cette entrevue avec Lévesque, une semaine avant celle avec moi. Et, chose promise, chose due, il ne me restera plus qu’à faire tourner à mon émission la version de Fats Waller du standard «I’m Gonna Sit Right Down and Write Myself a Letter» qu’affectionne l’essayiste, histoire de boucler la boucle.

March 26th, 2011
Catégorie: Commentaires, Lectures, Nouvelles Catégorie: Aucune

≡ Soumettez votre commentaire