On n’est pas assez beau pour les filles qui sont belles
Au rayon des émois musicaux. C’est à la poète Karen Ricard (ma coloc pendant deux ans à la fin des années 90) que je dois la découverte de Sarcloret (Sarclo pour les initiés), cet auteur-compositeur-interprète suisse qui, à l’instar de son ami Plume, alterne entre les chansons rigolotes et cinglantes, les chansons tendres et parfois naïves, et enfin les blues déchirants. Maintenant que je prends un peu plus d’aise avec ma nouvelle assignation à Espace Musique, j’ai proposé qu’on intègre à la programmation une de mes préférées de Sarclo (la mélancolique «On n’est pas assez beau pour les filles qui sont belles», dans la superbe version en duo acoustique avec Bob Cohen), faisant du coup découvrir à mon tour à ma réalisatrice Catherine Dupuy l’univers poétique du chanteur helvète. Et la vague parenté thématique entre cette chanson et une récente de Corneille («Too Much of Everything») m’a frappé, même si cette similarité tient probablement du plus pur hasard –, je doute fort que le Rwandais ait fréquenté l’oeuvre de Sarclo. De toute façon, comme disait Brassens, la chanson tourne généralement autour des mêmes thèmes.
Samedi matin tranquille, pour l’instant, avec les enfants qui s’amusent chacun de leur côté.
January 26th, 2008Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune
