Nos livres à juste prix
La semaine dernière, les associations québécoises des professionnels du livre ont mis en ligne le site Nos livres à juste prix, revendiquant une réglementation du prix de vente au détail du livre sur notre territoire. Depuis ce 22 août, l’industrie affiche donc sa mobilisation quasi unanime en faveur d’une disposition réclamée depuis l’époque du Sommet sur le livre présidé par le Premier ministre Lucien Bouchard (de triste mémoire!) et qui fait toujours cruellement défaut aux acteurs de la chaîne.
Du temps où je présidais encore l’Union des écrivaines et écrivains québécois (UNEQ), j’ai beaucoup travaillé sur ce dossier, suis intervenu sur diverses tribunes pour tenter de convaincre le gouvernement provincial du bien-fondé de cette mesure. Je me réjouis de voir que la lutte pour la protection de notre littérature, de nos librairies et de notre marché littéraire se poursuit, d’autant plus que les concepteurs du site ont sollicité — outre mon appui — celui de quelques-uns de mes plus populaires confrères et consoeurs, de Marie Laberge à Dany Laferrière en passant par Chrystine Brouillet, Yann Martel, Robert Soulières et Tristan Demers. La liste des écrivaines, écrivains et autres personnalités publiques qui soutiennent l’initiative apparaït sur cette page du site.
Quant à mon témoignage personnel, il va comme suite:
L’amateur de bouquin ne dira jamais assez l’importance de la librairie dans son quotidien, et le plaisir simple de flâner entre les rayons d’une librairie, d’une vraie, en suivant les conseils personnalisés d’un libraire, d’un vrai. Pour avoir grandi dans une petite municipalité excentrée, à l’époque où librairie et libraires dignes du nom lui faisaient cruellement défaut, je ne saurais trop insister sur les conséquences de ce manque… (Pour lire la suite)
August 27th, 2012Catégorie: Lectures, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune
