stanleypean.com


Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Maison sucrée maison

C’est à mon marassa Michel Vézina que je dois cette formule ironique, encore que je ne suis pas sûr qu’il ait inventé ce calembour cabotin. Rentré à 18 hres et des poussières, à temps pour pouvoir assister comme promis au spectacle de jazz et de poésie «Sartori à Montréal: les mots de Patrice Desbiens» en compagnie de Red Sonia, l’Amiral Rozankovic et quelques autres visages connus et chers à mon coeur. Au son de la musique de Joe Sullivan (à la trompette, au flugelhorn et aux compositions), entouré de Vincent Gagnon (piano), Normand Guilbeault (contrebasse) et Raynald Drouin (batterie), Alix Renaud, Nathalie Lessard, Isabelle Blais, Yann Perreault, Cindy Doire et Ève Cournoyer ont célébré en la disant ou la chantant la parole tour à tour fragile, cocasse et philosophique du poète franco-ontarien.

Satori à Montréal-1     Satori à Montréal-2     Satori à Montréal-3

Satori à Montréal-4     Satori à Montréal-5     Satori à Montréal-6

En dernière partie, Patrice Desbiens lui-même, visiblement ému, a rejoint à son tour les musiciens pour lire quelques autres extraits de son oeuvre qu’il m’a dit, ironiquement, situer quelque part entre Charles Baudelaire et Stephen King.

* * *

Je ne saurais dire si c’est à cause de l’évocation de l’univers de King par Desbiens ou simplement de tous mes récents déplacements par avion, mais j’ai soudain eu l’envie de me remonter à bord d’un fameux vol piloté par Richard Matheson avec à son bord William Shatner, le célébrissime épisode Nightmare at 20,000 feet de la cinquième saison de The Twilight Zone que j’ai par la même occasion fait découvrir à Red. Et tant qu’à faire, mélancolie aidant, je lui ai aussi fait voir cet autre épisode, celui-là signé Rod Serling et mettant en vedette Jack Klugman, In Praise of Pip, qui réussit toujours à m’arracher une larme (pas si) discrète. Tout ça comme manière de célébrer l’ordre  qui règne dans mon appart, vu que la rouge a profité de mon séjour à l’étranger pour m’offrir le grand ménage du printemps dont les lieux avaient terriblement besoin. Home, sweet home? You bet!

May 31st, 2010
Catégorie: Commentaires, Événements, Réflexions Catégorie: Aucune

≡ Soumettez votre commentaire