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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Le temps qui passe, Borges et moi…

Le Libraire 61

Le 61e numéro du journal Le Libraire est paru il y a quelques jours, avec Marie Laberge à la une; vous pouvez d’ailleurs le télécharger en format pdf en cliquant sur la couverture ci-haut. À la faveur de la tenue cet automne à Québec de l’événement Québec en toutes lettres, on y retrouve notamment un texte dont je suis assez content qui porte sur Jorge Luis Borges, un de mes écrivains fétiches, découvert au sortir de l’adolescence. Dans «Le temps qui passe, Borges et moi», cette manière de méditation sur l’oeuvre du monumental écrivain argentin déguisée en fiction, j’essaie d’illustrer l’influence qu’il aura eu sur moi. Je me permets vous inciter à fréquenter notre journal et reproduis dans la section «Textes divers» ce modeste hommage à l’un de mes maîtres. Et comme pour faire écho au circuit littéraire «La littérature aux abords des rivières», mon texte a pour théâtre un petit parc sur les berges de la Rivière-aux-sables où j’allais souvent regarder le jour basculer dans la nuit, en compagnie de chums de brosse ou d’anciennes flammes.

Le temps qui passe, Borges et moi

jorge-luis-borges[1]

L’autre soir en songe, au milieu du labyrinthe où se côtoient et s’amalgament le présent, le passé et l’avenir, j’ai revu le jeune homme que j’étais au moment de ma découverte de Jorge Luis Borges.

Dans le rêve, l’autre lisait, assis sur les berges de la Rivière-aux-Sables, dans un petit parc que j’ai fréquenté avec compagnons de beuverie et anciennes flammes, et qui servit de décor à quelques-uns de mes récits fantastiques. Ce rêve avait toutes les apparences de la réalité, mais cela ne saurait étonner ceux qui, à l’instar du vieil érudit de Buenos Aires, n’insistent pas pour classer réalité et réalisme sur le même rayon de bibliothèque. […la suite…]

October 5th, 2010
Catégorie: Nouvelles Catégorie: Aucune

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