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La Bibliothèque Saint-Sulpice gardera vocation livresque

Dans le milieu du livre, bon nombre de gens s’inquiétaient de savoir ce qu’il adviendrait à la Bibliothèque Saint-Sulpice (rue Saint-Denis) au lendemain du déménagement des fonds de la Bibliothèque nationale vers ses nouveaux locaux de la Grande Bibliothèque. Il y a quelques années, en ma qualité de président de l’UNEQ, j’ai même momentanément pris la tête d’une coalition qui faisait pression pour empêcher que cet édifice tombe entre les mains de quelque promoteur qui en déshonorerait la vocation initiale. (Non, mais, vous imaginez cet endroit converti en condos?) Les membres de cette coalition avaient tout de même poussé à l’unisson un soupir de soulagement quand il avait été annoncé que l’Université du Québec à Montréal se portait acquéreur du lieu et qu’il lui conserverait une vocation intellectuelle; on parlait de la mise en valeur de la superbe salle de lecture, de la rénovation de l’auditorium au sous-sol pour en faire un lieu pour les congrès et colloque, etc. Évidemment, avec la récente déconfiture financière de l’Université, tous ces projets étaient mis en péril…

C’est donc avec un regain de soulagement que j’ai appris ce matin dans les pages du Devoir que la célèbre institution du Quartier Latin, mise en vente depuis quelques mois par l’Université, a enfin trouvé preneur: un groupe d’acheteurs souhaiterait en effet en faire l’acquisition et y ouvrir une librairie, dont l’enseigne n’a cependant pas été dévoilée pour le moment. Chose certaine, les représentants des groupes Archambault et Renaud-Bray ont affirmé au journaliste Fabien Deglise n’être pas à l’origine de cette tentative d’achat.

November 22nd, 2007
Catégorie: Commentaires, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune

Un commentaire à propos de “La Bibliothèque Saint-Sulpice gardera vocation livresque”

  1. Venise a écrit:

    Ça me fait plaisir, une autre librairie, indépendante, j’imagine, puisque si l’on élimine les deux chaînes ci-haut mentionnées, il resterais Raffin. Pas sûr que cela va être eux, encore que … À voir. Ça m’intrigue et m’inquiète (j’exagère, mais enfin !). Le “inquiète” vient de la même impression d’envahissement par des livres qui ne se vendent pas qui irait de pair avec des librairies qui ne vendent pas assez. Le dossier m’intéresse en tout cas.

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