stanleypean.com


Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Jour 13: Au revoir, Bergen… rebonjour, Paris!

L’au revoir à Bergen est bel et bien consommé, maintenant que le petit avion au deux tiers vide à bord duquel Karsten, Bernd et moi avons pris place s’est envolé à destination d’Amsterdam une quinzaine de minutes avant l’heure de départ prévue. C’est dans la capitale hollandaise que mes collègues de la radio allemande et moi nous séparerons, encore que Karsten et moi avons rendez-vous à Montréal à la fin de juin pour le Festival international de jazz de Montréal.

Durant le trajet de l’hôtel vers l’aéroport, à bord du minibus que nous partagions notamment avec le jovial Sverre Lunde du Ministère des affaires étrangères norvégien, nous échangions moult anecdotes cocasses et plaisanteries sur le monde de la musique. On m’a dit que j’ai manqué toute une performance la nuit dernière à la salle de presse de Jazz Norway in a Nutshell: une imitation de Frank Sinatra chantant «Strangers in the Night» par Lunde qui, paraît-il, valait le détour.

Du coup, me revient en mémoire une de mes chansons fétiches de Sinatra, «Don’t Cry Joe», qui étonnamment ne figure pas dans la discothèque de mon iPod, quelle négligence de ma part, quelle honte! Qu’à cela ne tienne, je me rabats sur l’album enregistré par Old Blue Eyes en compagnie de l’orchestre de Duke Ellington. Sublime.

J’anticipe de nouvelles complications (genre un autre supplément à payer) avec mes bagages, alourdis par tous ces CD de courtoisie reçus durant mon séjour norvégien. Ah, le poids de la culture…!

* * *

L’aéroport d’Amsterdam n’est déjà plus qu’un point en bas et loin derrière l’aéroplane qui file vers la ville-lumière, atterrissage prévu vers 18h00. Le plan pour ce soir se résume à déposer mes bagages au Stanislas, avaler un sandwich, transférer ce billet de mon iPod à mon site, passer quelques coups de fil et courir dans le XIe pour y écouter chanter la belle Aline.

May 29th, 2010
Catégorie: Commentaires, Événements, Nouvelles Catégorie: Aucune

≡ Soumettez votre commentaire