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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Impayable Didier!

Je sais, on dirait le titre d’une nouvelle sitcom. Dans Le Soleil de ce matin, on peut lire l’amusante réplique de Didier Fessou à ce qu’il estime vraisemblablement être des attaques mesquines voire injustifiées de ma part et qu’il qualifie ironiquement d’hommages de son plus fidèle admirateur (sic), en l’occurrence le «beau Stanley».

Après avoir récapitulé l’essentiel des reproches que je lui ai adressés au fil des dernières années sur ce blogue (je me réjouis de voir que le moteur de recherche de WordPress fonctionne à merveille), le brillantissime chroniqueur me tape sur les doigts pour l’usage (impropre, selon lui) du terme «tâcheron» — avec citation du Grand Robert à l’appui — en feignant d’ignorer qu’il existe aussi un sens péjoratif à ce mot. Mais c’est de bonne guerre.

Je déplore tout de même que, dans son évocation de mes éloges de son assiduité et de son application, l’impayable Didier omette de préciser à ses lecteurs le contexte de mes commentaires, les circonstances qui les ont inspirés. D’ailleurs, il aurait pu également leur parler mon édito dans le plus récent numéro du Libraire, où je rappelle la première fois où j’ai été en sa présence. À mon tour de me citer :

D’aucuns, dont le journaliste Didier Fessou du Soleil, ont jugé l’entreprise de Martel [Yann Martel] méprisante à l’égard du premier ministre – ce qui a de quoi faire sourire, de la part d’un chroniqueur que j’ai pour ma part déjà entendu confier au romancier Philippe Besson son exaspération de vivre dans un pays à la vie intellectuelle si pauvre. []

Pour mémoire, j’ajoute que la scène très emblématique a eu lieu au Salon international du livre de Québec il y a environ huit ans, à l’époque où j’animais le magazine radiophonique Bouquinville dont Besson était cette semaine-là l’un des invités. Alors voilà pour l’honnêteté, l’application et l’assiduité de ce valeureux ouvrier de l’écriture et de la pensée dont tous admirent la capacité de retranscrire quasiment in texto les textes des prières d’insérer et/ou des communiqués de presse des ouvrages qu’il présente dans la vitrine livres du quotidien de Québec… Voilà aussi pour le génie de cet admirable parangon de la rigueur intellectuelle, dont cependant personne dans le milieu n’ignore les véritables raisons du transfert de la chronique télé aux pages littéraires du Soleil.

April 24th, 2011
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