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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Grippe et autres maux qui courent…

Le souper d’anniversaire de mon Philippe prévu pour dimanche dernier a été reporté au week-end prochain, écrivais-je, d’abord parce que la grippe terrassait Patsy et puis parce que les enfants n’ont pas tardé à attraper tour à tour le sale microbe. D’ailleurs, c’est en déballant ses cadeaux dimanche matin que Philippe s’est mis à vomir — du coup, je me suis quasiment mis à douter que les figurines lui plaisent… (Je blague: malgré sa fièvre, il n’a pas lâché Martha Jones et le Doctor Who de la journée comme si le couple constituait son seul remède contre la maladie.)

Avec tout ça, je n’ai pas encore fini de peaufiner mon texte en réponse à toutes ces faussetés véhiculées à droite et à gauche sur la position de l’UNEQ concernant l’enseignement de la littérature nationale. Mais j’étais fort heureux de lire une très pertinente rectification signée Jean-François Nadeau dans Le Devoir du week-end (En aparté : «Le Canada, Félix, les ours et la littérature»). Le débat continue toujours, notamment sur le blogue de Pierre Assouline du journal Le Monde.

Autrement, j’ai croisé Noah Richler, deux fois plutôt qu’une, hier. À cause de l’anniversaire, j’avais dû décliner l’offre de l’équipe de Raymond Cloutier à venir débattre en table ronde de l’essai de Richler qui vient de paraître en français chez Boréal: Mon pays, c’est un roman à l’émission Vous m’en lirez tant dimanche. (Le débat autour de cette cartographie historique de la littérature canadienne et québécoise a néanmoins eu lieu et mon pote Louis Hamelin y a pris part.) De passage à Radio-Canada hier matin pour une interview avec Christiane Charette, Richler a eu droit aux menaces de l’écrivain Victor-Lévy Beaulieu qui, outré par le portrait de lui esquissé par le fils de Mordecai, a promis de casser les dents à l’essayiste si jamais il osait remettre les pieds à Trois-Pistoles. (Sacré VLB! Toujours autant de classe!) Bien qu’ébranlés par la démonstration d’élégance du sieur du Bas-du-Fleuve, Richler et son attachée de presse Gabrielle en ont profité pour venir me saluer dans mon studio, voisin de celui de Charette, et m’inviter au petit cocktail que donnait Boréal en fin de journée.

Je m’y suis donc pointé, renouant avec les mondanités qui font somme toute (une mince) partie de la vie littéraire. Cela m’a valu de partager un réconfortant repas, abondamment arrosé, avec Gil Courtemanche que je n’avais pas vu depuis des lustres, repas en tête à tête puisque ceux et celles qui devaient nous rejoindre au Piatto Della Nonna (resto fétiche de Gil) nous ont fait faux bond. Tant pis. Et tant mieux: ça nous aurait permis de remettre nos pendules respectives à l’heure sur nos vies publiques et privées, de même que sur l’actualité politique nationale et internationale.

February 19th, 2008
Catégorie: Commentaires, Lectures Catégorie: Aucune

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