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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Échos et suites de Toulouse…

De retour depuis bientôt une semaine… et quelle semaine! Le moins qu’on puisse dire, c’est que je n’ai guère eu le temps de reprendre mon souffle ni même de me soucier du décalage horaire, avec la série d’émissions spéciales diffusées conjointement par Espace musique et FIP du 2 au 4 juillet inclusivement depuis l’esplanade de la Place des Arts (en plein coeur du Festival international de jazz de Montréal), le souper avec Wallace Roney et son épouse lundi soir dans la cour arrière de l’Amiral, et toutes mes autres activités. J’ai quand même pris deux minutes pour lire le compte-rendu de la table ronde de samedi dernier que signe Jean-Paul Damaggio sur le blogue des éditions de la Brochure et qui va comme suit:

Dimanche 1er juillet 2012

LE PRINTEMPS QUÉBÉCOIS À TOULOUSE

Valérie Marin La Meslée du journal Le Point a organisé de belle manière une rencontre sur le Printemps québécois ce 30 juin à 11 h. Déjà, une surprise, Le Point n’est pas le journal type à s’intéresser aux mouvements sociaux et pourtant cette journaliste a fait du très bon travail en animant la rencontre.

Les intervenants étaient quatre : Stanley Péan, Michelle Corbeil, Evelyne de la Chenelière et, en fin de réunion Michel Vézina. Tous portaient le carré rouge, dont le rouge n’est pas celui de la révolution mais au contraire la couleur du parti au pouvoir : un détournement inventif, comme tout le mouvement. Une fois de plus, un mouvement social inverse un caractère de l’adversaire (des Croquants aux Communards en passant par les Sans-culottes, autant de termes repris aux adversaires).

(pour lire la suite…)

Par ailleurs, le sympathique Richard qui nous a servi d’ange-gardien pendant la presque totalité de notre séjour à Toulouse nous a fait parvenir ce portrait de famille de la délégation québécoise.

Dans l’ordre: Pascal Assathiany, Dany Laferrière, Évelyne de la Chenelière, Sage Reynolds, Michelle Corbeil, Thomas Helman, Louis Bouchard, Maggie Laferrière, Pascale Cosse (et moi-même, entre ces deux dernières).

*

Pour revenir à ce que j’affirmais en table ronde, la rumeur persistante a bien l’air de confirmer mon pressentiment selon lequel le Premier Ministre Charest, dont l’opportunisme n’a d’égale que la propension à la démagogie, déclenchera des élections qui se tiendraient avant la reprise des travaux de la Commission Charbonneau, histoire de n’avoir pas à souffrir de ce que les témoins appelés à la barre pourraient révéler de compromettant sur les rapports entre les généreuses contributions de certaines firmes d’ingénierie à la caisse du Parti Libéral du Québec et l’obtention de contrats de travaux de construction par ces mêmes firmes.

Par ailleurs, cette semaine, M. Charest qui décidément ne craint pas le ridicule s’est permis de mettre en doute l’intégrité de l’ex-journaliste politique Pierre Duchesne qui vient d’annoncer sa candidature à l’investiture du Parti québécois dans le comté de Borduas. Compte tenu de l’odeur tenace de scandale, de corruption, de manquements à l’éthique qui nimbe son entourage depuis des années, compte tenu de cette allocation de 75,000$ par an que Charest a touché de son parti entre 1998 et 2008 en sus de son salaire de député puis de premier ministre, il faut vraiment le faire! Mais la réponse, cinglante et savoureuse, de Pierre Duchesne n’a pas tardé et je la cite:

«Qui me fait des leçons d’éthique ici?», s’est-il interrogé à haute voix, en parlant de la plainte déposée devant le conseil de presse. «Monsieur Jean Charest a dit qu’il fallait être à visage découvert. Moi, je n’ai jamais eu de salaire caché pendant dix ans», a-t-il attaqué. «Moi je n’ai pas eu de rencontres avec des collecteurs de fonds qui ont été arrêtés par la police par la suite.»

(lire la suite dans La Presse)

Que dire de plus?

 

July 7th, 2012
Catégorie: Commentaires, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune

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