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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

De retour au poste

Eh bien, on peut dire que la semaine a démarré en lion. Rentré à Montréal hier midi, je suis allé rencontrer Christine Saint-Pierre, ministre de la culture, des communications et de la condition féminine, en compagnie de Pierre Lavoie et de Ginette Major, les indispensables directeur général et directrice générale adjointe de l’Union des écrivaines et écrivains québécois. Cette visite de courtoisie, ma première au cabinet de la ministre depuis son élection au printemps dernier, avait pour but de la mettre au parfum des revendications et préoccupations des écrivaines et écrivains d’ici, de lui exposer les attentes du milieu à son égard, etc. En somme, ce fut une discussion à bâtons rompus franche et fort agréable, dont on saura avant longtemps si elle portera fruit…

Le temps de quelques courses et j’accueillais pour souper mon vieux pote le journaliste et écrivain Paul M. Marchand, dont Guillaume Vigneault à Joliette l’autre jour m’avait annoncé la présence à Montréal. Joyeuses retrouvailles autour d’un plat de cheveux d’anges aux fruits de mer et aux petits légumes, mitonné par moi, et d’un petit blanc argentin. Même si j’avais suivi sa carrière littéraire à distance (Ceux qui vont mourir, J’abandonne aux chiens l’exploit de les juger), même si nous avions correspondu de manière très sporadique, Paul et moi ne nous étions pas vus depuis son départ du Québec, il y a sept ans. Paul séjourne à Montréal pour collaborer avec Vigneault à l’écriture du scénario du long métrage qu’on compte tirer de son premier bouquin, Sympathie pour le Diable, qui raconte ses années de journalisme dans Sarajevo à feu et à sang. On s’est retrouvés comme si on s’était vus la veille, tous les deux, on a bien rigolé du temps qui passe, des amours qui meurent, des amitiés qui perdurent en dépit de tout. On a aussi parlé de la vie littéraire de part et d’autre de l’Atlantique et, sur un mode plus intime, du poids de la paternité, de l’amour qui nous lie à ces petites créatures qui grandissent et nous poussent inexorablement chaque jour un peu plus près de notre propre fin. Et on s’est promis de se revoir avant son départ la semaine prochaine.

Ensuite, en fin de soirée, j’avais rendez-vous aux studios de Télé-Québec pour l’émission Ça manque à ma culture qui sera diffusée ce jeudi soir. L’enregistrement devait débuter vers 22h00; les inévitables retards de la production télévisée ont fait que je ne me suis retrouvé en face de l’animateur Serge Postigo que vers minuit, pour une sympathique mais très brève entrevue sur mon recueil Autochtones de la nuit (cinq minutes, au max, incluant ma lecture d’un extrait de L’art et la curiosité et le laïus de fin d’émission). Et dire que j’avais promis à mon pote guitariste Steve Johnston d’aller l’entendre jouer avec ses comparses au Else’s; je m’y suis pointé bien après le dernier set, juste à temps pour prendre une pinte de bière et un bol de chili en compagnie de Steve, du batteur Martin Auguste et de quelques autres autochtones de la nuit, justement…

Levé tard ce matin, je suis de retour au poste… et résolu à rattraper mes retards dans mes divers projets d’écriture.

October 23rd, 2007
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

3 commentaires à propos de “De retour au poste”

  1. Venise a écrit:

    Votre journée a commencé en lion et même pas finie en mouton. Ouf … écrivez, décantez, écrivez et reposez-vous, ça me repose de l’imaginer !

  2. Miléna a écrit:

    Une brève apparition, pour vous dire que je vous ai trouvé et que je vous lis avec intérêt. J’ai terminé Autochtones de la nuit. Je vous ai reconnu en plusieurs endroits, je crois. Je vous en reparlerai bientôt.

  3. Stanley Péan a écrit:

    Et ce sera avec plaisir que je lirai vos commentaires sur le livre, Miléna.

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