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Près de deux heures du matin. Mes paupières s’alourdissent, au terme d’un après-midi et d’une soirée passée à écrire. Je suis revenu de Québec juste à temps pour une réunion du comité de stratégie du Mouvement pour les arts et les lettres, après quoi je me suis désisté d’un souper auquel je tenais pourtant, à cause d’un malaise dû à un virus que m’avait probablement ramené de la garderie ou de l’école l’un ou l’autre de mes p’tits monstres. Ce qui ne m’a pas empêché de continuer de progresser dans ce roman où je m’étonne de l’importance que semble prendre l’un de mes personnages que j’estimais pourtant secondaire. Je me coucherai cependant, crevé, sur ce bon mot de ce vieux Pierre Desproges auquel je suis encore revenu histoire de décompresser (merveilleux, ce spectacle au Théâtre Grevin daté de 1986 dont je redécouvre avec délectation le DVD acheté il y a quelque temps déjà!): «L’intelligence, c’est le seul outil qui permet à l’Homme de mesurer l’étendue de son malheur.»

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Ce billet a été mis en ligne le Thursday, January 8th, 2009 à 01:48 et classé dans la catégorie Commentaires, Lectures, Réflexions. Vous pouvez lire les commentaires suscités par ce billet sur ce fil: RSS 2.0. Vous pouvez soumettre un commentaire ou y faire écho sur votre propre site.