Cyniques, veuillez prendre note
Ce midi, le 44e président élu des États-Unis d’Amérique Barack Obama s’est adressé à ses compatriotes avec lucidité et sans la naïveté messianique qu’on lui attribue quand on ne sait pas lire et entendre l’intelligence et le réalisme de l’homme. Le texte intégral de son discours est disponible en ligne sur divers sites, dont celui du Monde. On peut même en revoir la vidéo sur YouTube, cette mémoire audio-visuelle de l’internet. J’en retiens ces quelques lignes, en réponse aux cyniques, râleurs et raseurs de certains médias qui continuent de chipoter sur le coût des cérémonies d’aujourd’hui en s’imaginant qu’ils font là preuve d’esprit d’analyse (ces mêmes laquais serviles des grands groupes de presse conservateurs qui n’oseraient jamais une ligne sur les attentats répétés de leurs patrons contre la liberté d’expression et la diversité de l’information):
January 20th, 2009Now, there are some who question the scale of our ambitions — who suggest that our system cannot tolerate too many big plans. Their memories are short. For they have forgotten what this country has already done; what free men and women can achieve when imagination is joined to common purpose, and necessity to courage. What the cynics fail to understand is that the ground has shifted beneath them — that the stale political arguments that have consumed us for so long no longer apply.
Catégorie: Commentaires, Lectures, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune
January 21st, 2009 at 06:29
Heureuse de vous lire sur des sujets politiques, Stanley. Votre jugement est juste, particulièrement sur le cynisme sélectif de Richard Martineau. C’est dommage pour lui, il se cantonne depuis quelques temps dans un discours du ressentiment, toujours les mêmes marottes à l’oeuvre : athéisme primaire et populisme à l’image de l’employeur.
Merci de vos lumières,
Marie
January 21st, 2009 at 12:27
Et merci pour votre lecture, Marie.
Stanley