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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Air Canada n’est plus ce qu’il était…

Belle fin de salon, tout de même, malgré des petites râtées sur le plan de l’organisation. La manifestation du Grand Sudbury est encore jeune, alors nous sommes toutes et tous disposés à faire preuve d’indulgence à l’égard de l’équipe. Au programme de ma journée d’hier: une séance de dédicaces, une table ronde avec Stéphane Gauthier, le président du Salon, Jean Mosen Fahmy, mon homologue de l’Association des auteurs et auteurs de l’Ontario français, le bédéiste Paul Roux, directeur de la programmation au Festival de la BD en Outaouais et mon amie Michèle Corbeil, directrice générale du Festival international de littérature, et quelques heures plus tard, une causerie en tête-à-tête avec Robert Beauchamp, autrefois de la Librairie du Québec à Paris, ces jours-ci en charge de la mise sur pied de la toute nouvelle librairie francophone le Grand Ciel Bleu, la librairie du Nouvel Ontario qui doit ouvrir ses portes d’ici quelques semaines. Des activités fort stimulantes,  même si peu fréquentées par le public en ce dimanche de la fête des mères.

Seule ombre au tableau, le vol Sudbury-Montréal avec escale (ou devrais-je écrire détour) à Toronto. Il me semble sincèrement que le service se détériore chaque fois un peu plus dans les vols d’Air Canada. Outre le français horrible des hôtesses qui doivent s’adresser à nous dans les deux langues officielles, il faut déplorer qu’on ne serve plus de repas ni au matin, ni au retour en soirée en classe économique, juste des grignotines et autres amuses-gueules indigestes, accompagnés uniquement de jus, d’eau ou de café. Décidément, le mot vol prend un tout autre sens ici; encore heureux que je n’aie pas eu à débourser le coût du billet moi-même… On est loin d’Air France, en tout cas.

May 12th, 2008
Catégorie: Commentaires, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune

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