stanleypean.com


Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

«In the wee small hours of the morning…» (encore!)

Hier, c’étaient les méditations de José Acquelin dans Paradoxes de la fragilité. Cette nuit, la musique de Bill Evans m’accompagnait in the wee small hours of the morning, ces heures blafardes si propices au spleen. En l’occurrence, je regardais un DVD de la série Jazz Icons, vol. 3 (Naxos) qui faisait l’objet d’un tirage lors de ma dernière semaine de présence en matinée à l’antenne d’Espace Musique; celui consacré à l’impressionniste pianiste réunit des prestations diffusées sur les télés européennes (France, Danemark, Suède) entre 1964 et 1975. Au Danemark en 1970, l’ex-compagnon d’armes de Miles interprète en trio la célébrissime pièce «Emily». Il y a quelque chose de pourri dans le royaume (devrais-je écrire l’«empire»?). Et pour des raisons évidentes à quiconque me connaît intimement, malgré le caractère résolument swinguant de la performance, c’est le paroxysme d’une certaine mélancolie, mis en musique. Faire le deuil, disait l’autre. Mmmmouais…

December 4th, 2008
Catégorie: Auditions, Commentaires Catégorie: Aucune

≡ Soumettez votre commentaire