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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Stan TV (en rappel)

Journée éminemment médiatique hier: rentré tôt en matinée, je me suis prêté au jeu du face à face intergénérationnel à Bazzo.tv. La table ronde, diffusée en soirée à Télé-Québec (et en reprise ce matin), réunissait deux jeunes dans la vingtaine (Candide Proulx et Francis Halin) et deux quadragénaires (l’entrepreneure et chroniqueuse Anne Marcotte et moi-même) et portait sur ce qui distingue et ce qui unit nos générations. Comme d’habitude, la discussion était menée de main de maître par Marie-France Bazzo qui, disons-le, compte parmi les plus brillantes animatrices du milieu médiatique québécois: toujours vive, allumée, brillante, sympathique et pas prétentieuse pour un sou. Et c’était amusant de constater qu’il y avait, sur certains sujets, davantage de dissension entre gens de même génération qu’entre les jeunes et les vieux…

Après le dìner chez La Mer avec Richard (qui reprenait l’avion pour les États en début de soirée) et la petite escale à la Maison de Radio-Canada pour vider ma case de courrier, j’ai passé le reste de l’après-midi à écrire avant de me rentre chez mon pote Luck Mervil pour l’enregistrement de son émission Le 3950 à laquelle j’étais invité pour discuter autour d’un bon repas de la question fort délicate de la langue. Autour de la table cette fois, le chanteur Stefie Shock, la ravissante ex-mannequin, romancière et militante indépendantiste Audrey Benoît, le linguiste Jean-Claude Corbeil (ex-complice à la Commission Larose des états généraux sur la situation et l’avenir du français au Québec), le juriste Brent Tyler et,la dernière mais non la moindre, la députée Louise Harel. Échange musclé par moments (pas assez, aux dires d’Audrey Benoît), dont on verra un montage des meilleurs moments à TV5 le samedi 17 novembre prochain. «Je vous souhaite de perdre en Cour suprême,» a conclu Louise Harel avec toute l’élégance qu’on lui connaît, en s’adressant à Brent Tyler qui mène le dossier juridique de la loi 104 qui permettrait à des parents de contourner l’obligation d’envoyer leurs enfants dans les écoles publiques françaises du Québec en inscrivant l’un d’eux durant un an dans une école anglaise privée, ce qui donne droit ensuite à les envoyer tous à l’école publique anglaise.

Après quoi, Luck qui était sous l’effet du décalage horaire (il revient d’un séjour au Népal où il participait à une mission humanitaire) et moi sommes allés écouter de la musique jusqu’aux petites heures: d’abord, du funk au Quartier Latin Pub (avec entre autres mes potes Stephen Johnston et Evans Baptiste) puis de la musique cubaine au Jell-O. De retour au clavier et au boulot ce matin…

November 6th, 2007
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

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