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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Petite musique d’insomnie

C’est l’anniversaire de mon Philippe, aujourd’hui. Je veux dire, quand il se réveillera tout à l’heure. Sa mère et moi avons cependant convenu de reporter au week-end prochain le souper qui devait réunir les deux familles — Patsy est littéralement terrassée par une «grippe d’homme» (fièvre et douleurs musculaires à la clé), ainsi qu’elle le reconnaît elle-même avec ce qu’il lui reste d’ironie, la pauvre! Il faut dire, sans insister, que l’humeur n’est guère à la bamboula dans ma famille à moi, ces jours-ci…

C’est l’anniversaire de Philippe, son troisième déjà, aujourd’hui. Et le petit aura bien évidemment de nouvelles figurines de Star Trek qu’il me réclamait le week-end dernier, sans savoir que je lui en avais déjà dénichées depuis des semaines via Internet: nommément, Edith Keeler, la tragique dulcinée de Kirk imaginée par Harlan Ellison (et interprétée par Joan Collins!); le lieutenant Saavik, filleule de M. Spock; M. Worf et quelques autres klingons de première et de deuxième générations; sans oublier l’abominable Mugatu, sorte de gorille blanc cornu et kitsch à mort qui terrorise mon gars encore plus que le Gorn!

Edith Keeler et Kirk     L'abominable Mugatu    L'attaque du Mugatu

En prime, en guise de véritable surprise, et histoire de prouver qu’en digne fils de son père Philippe a ses lettres en matière de science-fiction, le couple que forment Martha Jones et le Doctor Who.

C’est déjà l’anniversaire de mon Philippe, trois ans, qui marmonne et geint dans son sommeil, dans sa chambre en bas. Je ne dors plus depuis près d’une heure. J’écoute du blues, petite musique de nuit qui convient tant à mon humeur générale. T-Bone Walker et sa poésie naïve et crue, qui supporte assez mal les traductions bancales et qu’il vaut mieux goûter en version originale:

Blues is a woman, that woman I call my own
Blues is a woman, that woman I call my own
I’m happy when she’s near me
Sad when she leaves me all alone

Blues is a feeling that pains your very heart
Blues is a feeling that pains your very heart
Don’t feel it when she’s with you
But how it aches when you’re apart

Blues is a song I sing both night and day
Blues is a song I sing both night and day
When you’ve got a woman
It makes you sing the blues that way

Bon. Tant qu’à ne pas dormir, autant peaufiner ma réplique aux détracteurs malhonnêtes ou mal informés de l’UNEQ dans le débat sur l’enseignement de la littérature nationale au collégial…

February 17th, 2008
Catégorie: Auditions, Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

2 commentaires à propos de “Petite musique d’insomnie”

  1. T a écrit:

    stan, toujours aussi mesquin et désagréable.

    incroyable.

  2. Stanley Péan a écrit:

    Cher T,

    Mesquin et désagréable, je veux bien. Mais je ne suis pas certain de comprendre ce qui me vaut ces éloges… ni de savoir à qui exactement j’ai affaire.

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