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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Obligations paternelles, plans de nègres et plaisirs coupables

Elles étaient de même ordre que d’ordinaire, les obligations du week-end: des séances de jeu avec des figurines ou des casse-tête, le visionnement de récents épisodes de Smallville et de Doctor Who, la popote et le changement de couches, le bain et les lectures d’avant le dodo… Encore que le week-end ait débuté par un brunch au Largo, samedi matin, qui avait pour prétexte de faire en sorte que mon ami André Duchesne puisse rencontrer Gino Ste-Marie, le propriétaire du sympathique resto-club de la rue Saint-Joseph, pour parler d’une éventuelle collaboration pour la deuxième édition du Festival de jazz de Québec. J’y reviendrai quand le devoir de réserve se sera dissipé sur nos plans de nègres.

Nous avons donc brunché tous ensemble, Gino, André, sa femme Hélène, Patsy, les enfants et moi. Mais c’est avec Laura seule que je suis allé voir en après-midi l’adaptation cinématographique d’Iron Man, que ma fille a apprécié à sa juste valeur. De l’avis de la petite, le film se compare sans démériter aux autres films de superhéros qu’elle a vus ces dernières années, de Spiderman aux X-Men en passant par les Fantastic Four. Et moi? Qu’en ai-je pensé? J’ai songé à mon vieux pote Pierre, de Jonquière, qui va sûrement raffoler de cette adaptation, lui qui ne jurait que par ce comic book autrefois. Je me suis aussi dit que les producteurs n’auraient pu trouver de meilleur Tony Stark que Robert Downey, Jr. Bon, certes, ce long métrage de Jon Favreau (réalisateur d’Elf, de Zathura) n’a rien d’un film d’auteur; il n’a ni la densité scénaristique de Batman Begins, ni la résonnance métaphorique (parfois appuyée, j’en conviens) des deux premiers X-Men, ni l’élan des deux premiers Spiderman. Mais, en dépit de ses coups de théâtre cousus de fil (d’acier) blanc, Iron Manvaut bien les deux Fantastic Four. Un film pop-corn, donc: du pur divertissement, pas trop compliqué mais pas trop bête non plus, porté par un bel humour. Bref, du pur plaisir coupable.

May 5th, 2008
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

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