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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Mes nuits blanches de fin de semaine

Bon, le souper d’anniversaire de Philippe réunissant une bonne partie des famille Doyle et Péan a bel et bien eu lieu hier soir; il n’y manquait (de mon côté) que ma mère, ma soeur Mie-Jo et mon Brother Ray, à leur tour terrassés par la grippe et (du côté de Patsy) Johanne et Gilles. Le petit monstre a été couvert de cadeaux, évidemment, mais c’est la batmobile que lui a achetée Cathy qui l’a littéralement conquis, même s’il n’avait jusqu’à ce matin pas la moindre idée de l’identité de cet homme-chauve-souris dont il a boudé la figurine également offerte par sa marraine numéro Un. (Excentricité de sa mère: Philippe a deux marraines, Cathy et Mie-Jo, mais pas de parrain.) Gavé de gâteau, il n’a accepté d’aller au lit que vers 23h00… pour se réveiller à peine une couple d’heures plus tard! Insomniaque, le petit monstre m’a gardé éveillé toute la nuit, réclamant des épisodes de Star Trek. (Ça m’apprendra à l’avoir converti si jeune à cette religion; il me semble toutefois qu’il y aurait de plus agréables façons de passer une nuit blanche, m’enfin, passons…) Au matin, il a eu droit à son initiation à Batman avec le film tiré de la série kitsch des années 60. Enfin, vers 10h30, il a fini par s’écrouler de fatigue. Gardons les doigts croisés dans l’espoir qu’il dorme tout l’aprês-midi; pour faire changement, j’ai du retard à rattraper dans mes projets d’écriture littéraire ou autre…

Un mot tout de même sur le formidable concert de Chris Botti, vendredi soir au Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts. Ma compagne et moi n’ayons quitté la table du bistrot du TNM qu’à la dernière minute, je n’ai pas pu aller saluer le trompettiste dans sa loge avant la levée du rideau ainsi qu’il me l’avait suggéré. Et impossible de s’approcher de lui après le concert, alors qu’il était submergés de fans qui voulaient se faire autographier un disque. Tant pis. L’important, c’est qu’il ait livré une prestation encore plus époustouflante que les précédentes auxquelles j’avais assisté, à Londres et à Montréal en 2006. Au programme, des extraits de son plus récent album, Italia, dont je ne raffole certes pas, mais aussi des standards enregistrés sur les albums précédents. En grande verve (il est un merveilleux conteur) et en grande forme, le blondinet à la trompette dorée s’est laissé allé à des envolées vertigineuses qui témoignent de sa grande maîtrise instrumentale, extraordinairement soutenu par son groupe de grosses pointures (Billy Childs au piano et au clavier, Bob Hurst à la contrebasse et à la basse électrique, Mark Whitfield toujours aussi spectaculaire à la guitare et, la véritable star du concert, l’étourdissant Billy «Bad-Ass Drummer» Kilson à la batterie). Et puis, une charmante invitée dans une robe extravagante, la chanteuse néo-soul Sy Smith (la cousine de Whitfield, à ce qu’il paraît) s’est jointe au quintette le temps de quelques standards (The Look of Love, Good Morning Heartache, What’ll I Do?). Des moments de pur bonheur musical. Encore une fois, quel dommage qu’il réserve cette énergie funky à ses seules prestations en concert, préférant n’enregistrer que des disques de détente (chill out records, selon ses propres termes) qui oscillent entre le jazz pop de grande classe et la musique instrumentale sirupeuse!

Botti en concert

February 24th, 2008
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

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