Les ténèbres ambiantes
Nouvelle pause, dictée par la faim et la nécessité de faire un peu de ménage dans mon antre: mes collègues Mathieu Roy-Décarie et Roger Otis avec lesquels je collabore à un projet de film documentaire sur le trentième anniversaire du Festival international de jazz de Montréal viendront me rejoindre pour une séance de travail en fin de journée. Tandis que cuisent les rotinis, je parcours les courriels reçus en réponse à ma carte de voeux du Nouvel An virtuelle. Bruno Roy, qui sera toujours pour moi «mon» président de l’UNEQ, m’écrit un petit mot touchant sur ce «monde barbare» que nous habitons. «Puisse-t-il [le monde] abandonner les attaques qui visent la population, et particulièrement les enfants, de souhaiter Bruno, qui ajoute: C’est moins l’absurdité que la violence généralisée qui affaiblit mes espoirs d’une humanité en hausse.» De sages paroles, pétries de saine espérance (et qu’est-ce qu’on en a besoin, de l’espérance, quand on tourne les yeux vers le Moyen-Orient par exemple!), des paroles qui ne sont pas sans évoquer dans mon esprit le propos des Justes de Camus.
January 4th, 2009Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune
