stanleypean.com


Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Les semaines se suivent et se ressemblent

Hier encore, en après-midi, je devais rejoindre mes collègues Yves Robitaille (du Regroupement des conteurs) et Isabelle Courteau (de la Maison de la poésie) qui représentions la Coalition des organismes littéraire pour cette petite visite de courtoisie au Cabinet de la Ministre de la culture, histoire de faire le point sur les besoins du milieu au lendemain du dépôt de ce nouveau budget par l’administration Charest. Déjà que j’avais la veille fait part aux médias de la déception et des inquiétudes des artistes de toutes disciplines, réunis sous la bannière du Mouvement pour les arts et les lettres, concernant le budget à notre avis toujours insuffisant du Conseil des Arts et des Lettres du Québec… La rencontre d’hier avait le mérite de remettre les pendules à l’heure quant aux attentes du secteur littéraire.

Après le debriefing puis le luxe d’un apéro au Boudoir avec copains, copines, j’ai flâné une petite demi-heure chez les disquaires/libraires d’occasion de la rue Mont-Royal puis je suis sauté dans le bus de 21h30 vers Québec, pour le traditionnel week-end famille. Pas trop en forme pour la lecture ou l’écriture, j’ai profité du trajet pour achever mon visionnement de la troisième saison de Minuit, le soir. Vous dire les plaisirs, intellectuel et émotif, que m’a procurés cette série sans recourir à l’hyperbole ou aux lieux communs n’est pas chose évidente. Je me bornerai à écrire que cette méditation grave et comique sur les rapports entre hommes et les rapports entre hommes et femmes fera date, comme La vie, la vie avant elle. Chapeau aux créateurs et acteurs, en particulier Claude Legault qui incarnait Marc Forest, le héros tellement attachant de cette tragédie urbaine.

Déjà un peu plus de sept heures du matin. Laura est déjà levée, le nez plongé dans les versions françaises des trois albums de la série «Clarice Bean» de la Britannique Lauren Childs, que je lui ai ramenés — oubliant cependant les trois romans sur le pas de ma porte, à Montréal, tête de linotte que je suis. (Oh, j’avais oublié de le préciser: en fin d’après-midi, j’ai récupéré chez la courte échelle mes exemplaires de courtoisie, comme signataire des traductions de cinq des six volumes. Enfin!) En bas, Philippe geint, réclamant Patsy. La routine habituelle! C’est le début du week-end, quoi…

March 15th, 2008
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

≡ Soumettez votre commentaire