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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Les petits matins

Je me suis couché aux petites heures du matin, encore, dans l’enivrant plaisir de retrouver mon chum poète, nouvelliste et dramaturge Stefan Psenak sur les lieux mêmes de notre première rencontre, il y a quatorze ans… Mais pas de grasse matinée pour moi. J’ai dû faire l’aller-retour vers les studios de Radio-Canada à Ottawa pour une entrevue (une autre!) que j’accordais à Danièle Grenier, qui anime les Divines Tentations à l’antenne locale de la Première Chaîne. Fort agréable brin de jasette autour de mes Autochtones de la nuit. Je n’ai pas à me plaindre. Je n’ai à vrai dire pas la moindre raison de me plaindre de cette édition du Salon du livre de l’Outaouais, auquel je n’avais ma foi pas participé depuis cinq ans. Certes, la fonction de président d’honneur est accaparante, mais pas excessivement. Elle m’a surtout permis de sympathiques rencontres, avec le public de la région mais aussi avec Mélissa Proulx, rédactrice en chef de l’édition outaouaise du Voir, qui m’avait interviewé par téléphone la semaine dernière et qui récidivait sur la Place Yves-Thériault hier lors de cette «Escapade jazzée», une sympathique causerie ponctuée de plages musicales laissées à ma discrétion : «Satin Doll» par le Duke Ellington Orchestra, «Quand je monte chez toi» par Henri Salvador, «New Rhumba» par Miles Davis et le Gil Evans Orchestra, «Je vois Clémente danser» par Steve Amirault et enfin «A Little Warm Death» par la délectable Cassandra Wilson.

Assis au bistro de l’hôtel, en compagnie de Stefan, Mélissa, son copain et de quelques autres convives qui se sont joints à nous (dont ce bon vieux Stéphane Despatie), j’ai ensuite mangé et vidé quelques respectables bouteilles de rouge, au milieu du brouhaha des conversations entremêlées de la faune habituelle des salons du livre. J’ai notamment fait la rencontre d’une amie de Stefan et Mélissa, Christine Moisan, la chroniqueuse gastronomie sortante du Voir local, dont la ressemblance avec une ancienne flamme, le Docteur K de ma nouvelle, était assez stupéfiante. À la fermeture du bistro, tout ce beau monde est monté prendre un night cap au son de mon jazz dans ma chambre présidentielle 😉 — avant de nous laisser, Psenak et moi, à la récapitulation de nos vies sentimentales, parentales et professionnelles.

Il me reste encore deux jours à officier au Salon du livre de l’Outaouais, et quelques activités d’animation que j’anticipe fort plaisante, dont cette causerie avec ma consoeur Marie-Célie Agnant autour de notre amère-patrie, Haïti, en fin d’après-midi. D’ici là, un petit brunch, peut-être…?

March 1st, 2008
Catégorie: Auditions, Commentaires, Nouvelles, Réflexions Catégorie: Aucune

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