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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

Le fin mot de l’histoire

Il faudra que je songe à demander la sanctification de l’amiral Rozankovic qui a travaillé d’arrache-pieds à l’organisation de ma soirée d’anniversaire au Massilia hier soir, à laquelle prenait notamment part une floppée de copines et copains musiciens. Certes, il n’y a pas que le plaisir dans la vie. Et, aussi extraordinaire qu’ait pu être ce souper doublé d’une jam-session d’enfer, impossible d’oublier les menaces qui pèsent sur la notion même de culture, d’arts et de lettres au pays de Stephen Harper. Il suffit de lire cette lettre d’opinion publiée hier dans la section «Idées» du Devoir par mon confrère Martin Faucher, comédien, metteur et scène et président du Conseil québécois du théâtre, qui prend prétexte de l’arrivée à échéance des désormais célèbres programmes de subventions Routes commerciales et PromArt, abolis par les Conservateurs l’été dernier:

«[…] Au moyen d’une manipulation du discours politique qui engendre des confusions de pensée et d’idée chez les citoyens québécois et canadiens, le gouvernement conservateur, par profonde ignorance ou mépris de l’acte artistique, de sa pratique et de sa dimension sociale, détourne volontairement son sens pour le fondre dans une notion de divertissement populaire et de tourisme de masse. Derrière la logique des impératifs financiers se profile une idéologie politique conservatrice qui traduit une vision bornée de la vie artistique et culturelle canadienne. […]»

Il n’y a pas à dire, mes aîeux! On n’est pas sortis du bois…

April 1st, 2009
Catégorie: Commentaires, Lectures, Réflexions Catégorie: Aucune

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