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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

La nuit démasque

Petite déception hier, alors que j’avais naïvement pensé faire coïncider l’inauguration officielles des soirées 1000 Mots dits avec le party d’Halloween du Café Sarajevo et enfin marier la musique de nos jams du mercredi soir avec les mots des écrivains. Isabelle Gaumont, Nina LouVe, Jacques Desmarais et moi étions fins prêts, avec les textes choisis en fonction du thème de la mascarade. C’était présomptueux de ma part: la littérature était manifestement le cadet des soucis du public costumé et légitimement anxieux de faire la fête au son du cocktail jazz, soul, funk et blues concocté par mon pote claviériste Anthony Rozankovic et son groupe rebaptisé pour l’occasion Tony Mascarade Band (Stephen Johnston à la guitare, Benjy Vigneault à la batterie, Evans Baptiste aux percussions et les chanteuses Nancy Caroll, Lili Lalonde et Rachel Sirois sans oublier le bassiste invité Morgan Moore, le deuxième claviériste Matt Herskowitz et un guitariste dont le nom m’échappe momentanément). Et après ma lecture suicidaire de ma nouvelle «La nuit démasque», accompagné par le groupe en entier, les autres écrivains ont convenu avec moi que l’ambiance n’était pas propice à l’écoute des textes et ont donc passé leur tour. Belle découverte cependant: les talents d’harmoniciste de Jacques, qui s’est joint à Lili pour son «Turtle Blues». Et aussi, un plaisir inattendu: celui de renouer avec Benoît Mendreshora, un vieil ami de l’époque du bacc, invité par Isabelle.

Autrement, Osmane (qui déteste qu’on l’appelle le patron du Sarajevo, ai-je appris hier) et moi avons convenu de dîner ensemble mardi pour repenser la formule de nos soirées culturelles…

November 1st, 2007
Catégorie: Commentaires, Réflexions Catégorie: Aucune

5 commentaires à propos de “La nuit démasque”

  1. aloredelam a écrit:

    excellent , Montreal revit ! et vibre !

  2. Venise a écrit:

    C’est courageux de se suicider devant tout le monde.

    Que votre dîner avec Osmane mardi soit une resurrection !

  3. Benoît Mendreshora a écrit:

    Le plaisir de nos retrouvailles est partagé Stanley. Beaucoup d’eau passée sous les ponts depuis les années où l’on a partagé le même local étudiant à déconner un peu, mais c’est comme si c’était hier.

    C’est drôle de voir comment la littérature, dont tu carbures à chaque secondes depuis et dans laquelle je replonge depuis peu, a trouvé le moyen de nous réunir.

    On garde contact.

    Ben

  4. Nina louVe a écrit:

    Je prends ton suicide par les pieds et le ré-suscite en réussite des 1000 Mots Dits.

    …faudrait peut-être marier nos voix à celles des lundis poétiques. ? j’ai ouï-dire qu’au Sarajevo il y aurait là de l’action toute poétique. à suivre…

    bizz jazzées

  5. Stanley Péan a écrit:

    La littérature est un trait d’union, Ben. D’où ces retrouvailles. Gardons le contact, en effet.

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