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Les carnets web de l'écrivain Stanley Péan

La littérature en fête

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Dans quelques jours, débutera officiellement la 22e édition du Festival international de la littérature (FIL).

À l’approche du jour J, je me suis surpris à songer à mon premier FIL, avec émotion, un peu comme on repense à un premier amour qui n’a jamais quitté son coeur. En 1995, avec un aréopage de collègues écrivaines et écrivains, de comédiennes et de comédiens, de danseuses et de musiciens, je prenais part aux soirées d’ouverture et de clôture du festival présentées respectivement au Théâtre de la Bordée à Québec et au Cabaret Lion d’Or, quartier général de l’événement à Montréal. Parmi celles et ceux-ci, il y avait le compositeur et pianiste Anthony Rozankovic, avec qui débutait alors une amitié destinée à s’inscrire dans la durée.

Forts de plusieurs participations au FIL, Anthony et moi nous retrouverons cette année sur la même scène que celui qui a tant contribué à notre connaissance et notre amour du jazz par ses émissions à l’antenne de la radio d’État, le romancier et mélomane Gilles Archambault. Oscillant entre anecdotes sur la vie, la littérature, le jazz, ma causerie avec l’auteur d’À voix basse sera ponctuée de nos lectures et aussi de musiques, choisies par Archambault et moi, interprétées par le groupe réuni autour d’Anthony, avec Samuel Blais aux saxophones et Stéphanie Laliberté au chant. (Ci-haut, les photos de la répétition du 13 septembre dernier.)

Vous dire que j’ai hâte au lundi 26 septembre relève forcément de l’euphémisme.

Mais loin de moi l’envie de réduire le Festival international de la littérature à mon seul plaisir de partager les planches avec un mentor et mes amis. Quoique fier membre du conseil d’administration depuis douze ans, président de ce c.a. de 2011 à 2014, puis de nouveau depuis l’été, je fréquente surtout le FIL à titre d’amant de la culture et des belles-lettres, jamais déçu par la richesse et la diversité de l’offre.

Cet automne, on fêtera notamment la littérature haïtienne en compagnie de deux de ses poètes majeurs issus de deux générations (Anthony Phelps, que je considère comme un phare, et son cadet James Noël), on rappellera le lien entre la langue de chez nous et le jazz dans l’oeuvre de Jack Kerouac, on savourera l’humour, l’émotion et l’art d’un Patrice Desbiens, on découvrira la verve poétique et musicale d’un certain Babx.

Et, surtout, surtout, on rendra hommage à LA grande dame de nos lettres, Anne Hébert, une autre de mes idoles littéraires, qui aurait eu cent ans cette année.

Décidemment, mon amie Michelle Corbeil, directrice générale et artistique du FIL, et son équipe se surpassent d’année en année!

Alors, je vous espère nombreux à toutes ces belles soirées qu’on vous réserve.

Pour ma part, je serai ravi de vous y revoir!

September 20th, 2016
Catégorie: Commentaires, Événements, Photos, Réflexions Catégorie: Aucune

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